"La situation économique, financière et sociale dans le pays ainsi que la question des réfugiés syriens ne supportent plus de retard dans la formation du cabinet".

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a déclaré qu’il n’a «aucune nouvelle initiative pour régler la crise gouvernementale».

«Nous avons fait l’impossible, y compris des travaux forcés, nous avons avancé plusieurs propositions en vain, en attendant que l’inspiration s’abattent sur ceux qui s’opposent à la participation des autres parties au gouvernement», a-t-il dit.

«Pourtant, je pense qu’il est impossible de supprimer qui que ce soit. Il faut faire preuve de flexibilité, il faut arrondir les angles et cesser de poser des conditions rédhibitoires si nous voulons aboutir à un résultat».

Concernant la position du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, concernant le gouvernement, M. Joumblatt a déclaré: «Je suis avec lui concernant la nécessité d’être flexible, de dialoguer et de former le gouvernement en dehors des conditions rédhibitoires. La situation économique, financière et sociale dans le pays ainsi que la question des réfugiés syriens ne supportent plus de retard dans la formation du cabinet. J’attends le retour du président Michel Sleiman de New York pour voir si je vais le rencontrer afin de discuter du dossier gouvernemental.»

M. Joumblatt a par ailleurs exprimé des doutes au sujet de la capacité de la réunion du groupe international pour le Liban, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à trouver des solutions pratiques, «car nous avons entendus dire que les Etats n’accorderont pas un soutien financier au Liban. L’appui moral ne suffit pas à lui seul», a-t-il dit.  

As Safir + Mediarama