"Ces dernières semaines, des mesures positives et bonnes ont été prises à cet égard et nous espérons que cela continue"
Le nouveau président iranien Hassan Rohani, qui multiplie les déclarations conciliantes à l'égard de l'Occident, a affirmé jeudi à New York qu'il espérait pouvoir libérer davantage de prisonniers en Iran, après la récente libération de plusieurs opposants.
"Nous n'aimons pas avoir ou voir quelqu'un en prison. Nous aimerions avoir des prisons vides", a déclaré M. Rohani en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Elu en juin avec le soutien d'une coalition de modérés et de réformateurs, M. Rohani est entré en fonctions en août.
"Ces dernières semaines, des mesures positives et bonnes ont été prises à cet égard et nous espérons que cela continue", a-t-il affirmé, sans plus de précisions.
Selon les spécialistes de l'Iran, ce sont les conservateurs qui exercent historiquement une influence sur le système judiciaire.
Avant la venue de M. Rohani à New York, la justice a libéré une quinzaine d'opposants politiques, de journalistes et d'avocats, parmi lesquels l'avocate des droits de l'homme Nasrin Sotoudeh et annoncé la grâce de 80 personnes condamnées après les manifestations qui avaient suivi la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
L'ancien président réformateur Mohammad Khatami a réclamé de son côté la libération de tous les prisonniers d'opinion, notamment les chefs de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, a rapporté jeudi le quotidien réformateur Etemad.