29-11-2024 12:37 AM Jerusalem Timing

L’Iran exclut un accord avec l’AIEA dès vendredi

L’Iran exclut un accord avec l’AIEA dès vendredi

"Il s’agit de la première rencontre donc j’imagine que personne n’attend que nous résolvions tous les problèmes lors d’une seule réunion"

 
Le nouvel ambassadeur iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exclu la conclusion d'un accord à l'occasion de la reprise vendredi des discussions avec l'agence à Vienne.
  
"Il s'agit de la première rencontre donc j'imagine que personne n'attend que nous résolvions tous les problèmes lors d'une seule réunion", a déclaré Reza Najafi à des journalistes avant le début des discussions avec l'agence.
  
"Nous prévoyons de passer en revue les questions en suspens et également d'échanger nos avis sur les façons de poursuivre notre coopération afin de résoudre toutes ces questions", a-t-il ajouté.
  
Cette rencontre, la 11e depuis plus d'un an et demi, sera la première depuis l'arrivée au pouvoir du président modéré Hassan Rohani. Toutes les précédentes réunions s'étaient soldées par des échecs.
  
Dans un rapport en novembre 2011, l'AIEA avait présenté un catalogue d'éléments indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être ensuite, notamment sur la base militaire de Parchin près de Téhéran à laquelle l'agence demande l'accès, en vain jusqu'ici.
  
L'objet des négociations avec l'AIEA consiste à mettre au point un accord permettant à ses inspecteurs de vérifier si ses soupçons sont fondés ou non.

L'Iran, qui dément avoir voulu et vouloir se doter de l'arme nucléaire, a rejeté les éléments présentés dans ce rapport, dont une grande partie proviennent des services secrets de pays occidentaux.
  
La réunion de Vienne intervient après une série de rencontres au plus haut niveau sur le nucléaire iranien à New York à l'occasion de l'assemblée générale des Nations Unies.
  
Les discussions au niveau diplomatique avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et l'Allemagne), qui portent sur le programme nucléaire actuel de l'Iran et notamment les activités sensibles d'enrichissement d'uranium, doivent reprendre à Genève les 15 et 16 octobre.