Parties à la recherche de l’eldorado et rêvant d’un avenir meilleur que celui que leur a offert jusque-là leur pays d’origine, plusieurs familles libanaises, ont péri noyées lorsque leur embarcation est tombée en panne
Au moins 17 émigrés clandestins libanais se sont noyés vendredi lorsque leur embarcation, qui transportait 120 personnes, a fait naufrage entre l’Indonésie et l’Australie, ont rapporté plusieurs médias.
Selon l’Agence nationale d’information, la majorité des victimes seraient originaires du Akkar. Une dizaine de personnes seulement auraient survécu au drame, alors que les corps des victimes étaient rejetés sur les côtes d’une île indonésienne.
Depuis hier, le Liban-Nord, et plus particulièrement le Akkar, est en deuil. Une vingtaine de personnes originaires de Kab’eet, de Mechmech, Fnaydek, mais aussi Tripoli, ont trouvé la mort alors qu’elles tentaient de traverser la mer entre l’Indonésie et l’Australie sur un bateau de fortune, affrété vraisemblablement par une mafia sans foi ni loi.
Parties à la recherche de l’eldorado et rêvant d’un avenir meilleur que celui que leur a offert jusque-là leur pays d’origine, plusieurs familles libanaises, dont des femmes et des enfants, ont péri noyées lorsque leur embarcation est tombée en panne en pleine mer où elles se trouvaient depuis plusieurs jours.
Selon le correspondant de l’Agence nationale d’information , Michel Hallak, aucune précision n’a pu être obtenue sur le sort tragique subi par les victimes, certaines informations ayant fait état de certains corps retrouvés après avoir été repoussés par les vagues vers la côte indonésienne. Selon l’agence al-Markaziya, trois Libanais auraient survécu, Assaad Ali Tradiyé, Afrah Ali Hassan et Hussein Ahmad Khodr, surnommé Abou Ali.