L’armée d’occupation a également tiré une importante quantité de grenades lacrymogènes dans les cours d’écoles, ce qui a empêché beaucoup d’enfants d’effectuer leur rentrée scolaire.
L'armée israélienne se livre à une escalade dans l'abjection, avec la généralisation de l'emploi d'eaux d'égouts dans ses moto-pompes, dont elle vient d'asperger la ville palestinienne d'Abou Dis (Jérusalem).
Bien que faisant partie depuis toujours de l'agglomération de Jérusalem, Abou Dis en a été coupé par le Mur d'annexion israélien, la situation de ses 15.000 habitants devenant de plus en plus infernale au fil du temps.
Au cours des dernières semaines, l'armée a tiré une importante quantité de grenades lacrymogènes dans le quartier, y compris dans les cours d'écoles, ce qui a empêché beaucoup d'enfants d'effectuer leur rentrée scolaire.
Mais dans la nuit de mercredi à jeudi, les camions de l'armée ont ajouté une arme à leur panoplie : l'arrosage généralisé des rues avec des eaux puantes, qui ont envahi les habitations et empuanti celles-ci de manière durable.
Les militants de l'association britannique de solidarité Camden/Abou Dis, qui rapportent l'information, constatent que jusqu'à présent, l'armée d'occupation s'était « contentée », si l'on peut dire, d'employer une telle arme lors de manifestations de rue, à Bil'in et Nabi Saleh, mais pas encore en zone urbaine densément peuplée.
Source : CAPJPO-EuroPalestine