15-11-2024 10:32 PM Jerusalem Timing

Le chef d’état-major dénonce le front des dictatures arabes contre l’Iran

Le chef d’état-major dénonce le front des dictatures arabes contre l’Iran

Au lieu d’essayer d’ouvrir un front intenable contre l’Iran, les dictateurs arabes devraient abandonner le pouvoir, mettre fin à leurs crimes sauvages et laisser leurs peuples déterminer librement leur avenir.

Le chef d'état-major des armées iranien, le général Hassan Firouzabadi, a dénoncé le "front des dictatures arabes" du Golfe contre l'Iran, dans des déclarations largement rapportées samedi par les médias.
 
"Les régimes arabes dictatoriaux du Golfe persique sont incapables d'empêcher les soulèvements populaires", a-t-il affirmé dans un communiqué publié par la plupart des agences et journaux iraniens.
 
"Au lieu d'essayer d'ouvrir un front intenable contre l'Iran, ces dictateurs devraient abandonner le pouvoir, mettre fin à leurs crimes sauvages et laisser leurs peuples déterminer librement leur avenir", a déclaré le général Firouzabadi qui est également membre du Conseil suprême de sécurité nationale.
 
Le chef d'état-major a également dénoncé le "complot" des monarchies arabes du Golfe pour "se forger une identité aux dépens de l'identité" iranienne.
 
"Le Golfe persique a toujours appartenu, appartient et appartiendra toujours à l'Iran", a affirmé le général Firouzabadi, citant des documents et des preuves historiques.

 
S'exprimant à l'occasion de la "Journée nationale du Golfe persique" instituée par l'Iran le 30 avril, il a également dénoncé le refus des monarchies arabes de la région d'appeler ce bras de mer par "son nom historique".
 

"L'arrivée des Britanniques puis des Américains dans la région a déclenché des complots (...) pour distordre l'histoire et l'identité du Golfe persique", a-t-il expliqué.
 
Les relations entre l'Iran et ses voisins arabes du Golfe se sont fortement dégradées ces dernières semaines, les pétromonarchies de la région accusant Téhéran de chercher à les déstabiliser à la faveur des soulèvements populaires qui ont éclaté dans plusieurs pays arabes.


Téhéran a vivement critiqué l'intervention saoudienne à Bahrein pour réprimer les manifestations.