"En ce moment, nous n’avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l’OIAC.
Les inspecteurs chargés de détruire l'arsenal chimique de la Syrie sont attendus mardi à Damas, d'où viennent de partir les experts de l'ONU enquêtant sur les sites de possibles attaques chimiques.
Les experts de l'ONU laissent la place à un groupe d'une vingtaine d'inspecteurs de l'OIAC, arrivés lundi à Beyrouth en provenance de La Haye. Ils devaient ensuite se rendre par la route à Damas.
"En ce moment, nous n'avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l'OIAC.
Les autorités syriennes ont fourni le 19 septembre une liste des sites de production et de stockage des armes chimiques, dans le cadre d'un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici à la mi-2014.
Selon des experts, la Syrie possède plus de 1.000 tonnes d'armes chimiques (sarin, gaz moutarde).
Le gouvernement allemand a reconnu lundi avoir autorisé l'exportation vers la Syrie de 360 tonnes de produits pouvant servir à la fabrication d'armes chimiques entre 1998 et 2011.