M. Obama a fait valoir que "c’est grâce aux sanctions sans précédent que nous avons réussi à mettre en place ces dernières années que les Iraniens semblent désormais prêts à négocier".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exigé lundi de l'Iran qu'il démantèle son "programme nucléaire
militaire" et a appelé à maintenir ou renforcer les sanctions contre la république islamique.
M. Netanyahu s'exprimait au côté du président Barack Obama, qui le recevait à la Maison Blanche, trois jours après un appel téléphonique historique entre le dirigeant américain et son nouvel homologue iranien Hassan Rohani.
"Il faut maintenir cette pression", a-t-il martelé. En outre, "si l'Iran continue à faire progresser son programme nucléaire pendant les négociations, les sanctions devraient être renforcées", a ajouté le dirigeant israélien.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé qu'il ferait preuve de vigilance dans les discussions à venir avec l'Iran sur son programme nucléaire.
"Il est impératif que l'Iran ne possède pas d'arme nucléaire, le Premier ministre et moi-même sommes d'accord là dessus depuis que j'ai pris mes fonctions", a déclaré M. Obama après s'être entretenu dans le Bureau ovale avec le dirigeant israélien.
M. Obama a fait valoir que "c'est grâce aux sanctions sans précédent que nous avons réussi à mettre en place ces dernières années que les Iraniens semblent désormais prêts à négocier".
M. Obama, a aussi prévenu que l'option militaire restait sur la table pour obtenir de la république islamique qu'elle respecte ses obligations.
Comme à l'ONU mardi dernier, M. Obama a appelé à "donner une chance à la diplomatie". "Il nous faut voir s'ils sont vraiment sérieux lorsqu'ils promettent de respecter les règles internationales", a-t-il ajouté à propos des Iraniens.
"Il va nous falloir des actes qui donneront confiance à la communauté internationale sur le fait qu'ils remplissent pleinement leurs obligations internationales et ne peuvent pas obtenir une arme nucléaire", a assuré M. Obama face aux journalistes.