27-11-2024 11:41 AM Jerusalem Timing

Les inspecteurs en désarmement sont entrés en Syrie

Les inspecteurs en désarmement sont entrés en Syrie

Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique appelle à désigner les coupables.

La vingtaine d'inspecteurs internationaux chargés de lancer l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes sont entrés ce mardi en Syrie par le poste-frontière de Masnaa en venant du Liban.
Ils sont passés en milieu d'après-midi à bord d'une vingtaine de véhicules tout-terrain blancs.

L'ONU doit désigner les "coupables"

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit désigner les "coupables" des attaques à l'arme chimique en Syrie, dont le régime et l'opposition se rejettent la responsabilité, a estimé mardi le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu.

"En ce qui concerne la responsabilité de ceux qui ont utilisé des armes chimiques, nous estimons que le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques doivent achever leur mission en désignant qui a commis ces crimes et utilisé des armes chimiques en Syrie", a déclaré Ihsanoglu lors d'une conférence de presse à Moscou à l'issue d'entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

Evoquant le travail des inspecteurs de l'ONU en Syrie, Ihasanoglu a estimé que "ces inspections devaient être achevées avec la désignation des coupables qui devront répondre des violations commises", selon des propos traduit du russe.

« Sans obtenir d'informations précises sur ceux qui commis ces crimes, nous ne pouvons être satisfaits", a ajouté le secrétaire général de l'OCI, qui rassemble 57 pays musulmans.

Ces déclarations interviennent au lendemain du départ de Syrie des inspecteurs de l'ONU venus enquêter sur des sites où des attaques chimiques auraient été perpétrées. Ils doivent remettre leur rapport fin octobre.

L'OCI avait appelé fin août à une "action décisive" contre le régime syrien, qu'elle rend responsable de l'attaque présumée aux gaz toxiques le 21 août près de Damas.

 Lavrov a pour sa part réaffirmé que la Russie considérait cette attaque comme une provocation des rebelles syriens.