"Israël n’a pas le droit de nous empêcher de faire ce qu’il fait, il ne peut pas nous imposer des choses que lui-même ne respecte pas" a martelé le ministre libanais de l’energie"
L’entité sioniste a accusé le Liban d'être sur le point d’accorder des licences d’exploration pétrolière et gazière dans la zone économique de la Palestine occupée, alors que le ministre de l’énergie Gebran Bassil a annoncé le report de la deuxième offre de forage, accusant certains responsables libanais d’aider «Israël » en gelant les décrets d'exploration du pétrole a rapporté la radio de la résistance islamique Nour.
Les milieux officiels israéliens ont informé le journal économique Globes que le Liban tente d'imposer des faits différents dans une zone située à la frontière maritime entre le Liban et la Palestine occupée.
Globes a rapporté que « pour l’instant il n’est pas clair comment Israël réagira envers cette affaire des licences d’exploration qui peuvent déclencher un différend frontalier avec le Liban ».
Selon le quotidien libanais asSafir, le vice -président américain Joe Biden a retardé son discours d’une heure et demi devant l'organisation juive « J-Street, en raison de sa réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ou la question des champs de pétrole et de gaz découvert en la Méditerranée a été discute, sachant que Biden et Kerry concentrent leurs efforts à cet égard.
Commentant la tendance sioniste à l’escalade, le ministre sortant de l'Energie Gebran Bassil a déclaré que « cette tendance est suspecte dans son timing car elle résulte de l'hystérie israélienne suite au rapprochement américano-iranien », soulignant que « le Liban ne veut pas d'ennuis , mais nous cherchons avec les Américains la possibilité de trouver une solution au conflit maritime avec Israël».
Il a ajouté: «Nous travaillons conformément au droit international et aux normes généralement appliquées dans telles de procédures. Nous ne voulons pas violer la frontière maritime de la Palestine occupée, mais en même temps nous sommes attachés à nos droits pétroliers et à nos frontières maritimes, et s’il y a un fait que nous essayons d’imposer c’est uniquement celui de préserver notre droit à utiliser nos ressources. "
Bassil a note : « Israël a commencé le forage pétrolier dans des zones qui se situent à proximité de nos frontières, plus précisément à cinq kilomètres de notre zone maritime ».
"Israël n’a pas le droit de nous empêcher de faire ce qu’il fait, il ne peut pas nous imposer des choses que lui-même ne respecte pas, et donc nous devons le traiter comme il nous traite : ce qui est bon pour lui l’est pour nous » a ajouté le ministre sortant de l’énergie" .
Bassil a estimé que « Notre vrai problème n'est pas seulement avec Israël, mais avec certains responsables libanais qui renforcent sa position contre nous d’une manière ou d’une autre, en gelant les décrets autorisant le lancement d'appel d'offres de licences d’exploration pétrolière ».
Bassil a révélé qu’ « au cours des deux prochains jours il annoncera un second report de l'appel d'offres , report que devra assumer tous ceux qui retardent l'adoption de décrets d'exploration ».