Serait-ce réellement la fin de ce dictateur, ou une tentative de sa part pour échapper à la justice ?

Cela fait 48 heures que le président égyptien déchu Housni Moubarak reste isolé dans sa chambre d’hôpital, refuse de rencontrer qui que ce soit, hormis son épouse qui ne reste que de courtes durées à son chevet, révèle le quotidien égyptien Al Akhbar. Il a même refusé d’accueillir ses deux belles-filles, et n’a par la suite accueilli l’une d’entre elle, en compagnie de son bien-aimé petit fils qu’une demi-heure. Cela fait depuis vendredi qu’il refuse de sortir de son lit, comme il plaisait à le faire auparavant.
 
Moubarak a uniquement accepté de rencontre le beau-père de son fils Jamal, qui lui a rapporté des informations rassurantes sur ses deux fils qui sont sous le coup d’une enquête judiciaire et avec lesquels il a conversé par téléphone pendant un quart d’heure. 

 Citant des sources médicales de l’hôpital Charm ElCheik où il est hospitalisé,  le journal indique que l’ex-raïs égyptien souffre d’une forte dépression, et refuse de prendre ses médicaments ou de se nourrir. Les tentatives de les lui administrer par la force se sont avérées vaines.
Ce qui risque fort de provoquer chez lui un effondrement et pourrait constituer une menace pour sa vie.
Selon le directeur du centre hospitalier, Dr. Mohammad Fathallah, la situation psychologique de Moubarak est  en proie à des hauts et des bas, et il est victime de crises de dépression qui pourraient avoir de l’impact sur sa santé.

Toujours selon le journal, des sources médicales se sont étonnées que le médecin légiste ait rédigé un rapport dans lequel il diagnostique que l’état de santé de Moubarak lui permet de se déplacer.

Sachant qu’il  devrait subir un interrogatoire dans le cadre de l’enquête sur son implication dans la répression mortelle des manifestants durant le soulèvement. S’étant installé à Charm ElCheikh, depuis sa destitution,  sa santé s’est détériorée lorsque fut prise la décision de le traduire en justice.