Le communiqué souhaite aussi "un cessez-le-feu immédiat" entre l’EIIL et la brigade de la Tempête du Nord à Azaz.
Six des plus
puissants groupes rebelles ont demandé ensemble jeudi à l'Etat islamique d'Irak
et du Levant (EIIL), affilié à Al-Qaïda, de quitter la ville syrienne d'Azaz
proche de la frontière turque.
Dans un autre
communiqué, les rebelles du centre de la Syrie ont fait requête en les priant
de se retirer de la province de Homs (centre).
Ces demandes
interviennent après des combats entre les jihadistes de l'EIIL mercredi et la
brigade de la Tempête du Nord, liée à l'Armée syrienne libre (ASL), la force
rebelle appuyée par des pays arabes et occidentaux.
Les principaux
groupes rebelles, tels que Ahrar al-Cham, Liwa al-Tawhid and Jaïch al-Islam,
ont signé un communiqué commun demandant instamment à "nos frères de
l'EIIL de retirer immédiatement leurs troupes et véhicules vers leurs quartiers
généraux".
Le communiqué
souhaite aussi "un cessez-le-feu immédiat" entre l'EIIL et la brigade
de la Tempête du Nord à Azaz. Il demande aux protagonistes de "s'adresser
immédiatement à la Cour islamique d'Alep, qui reste en session ouverte pour 48
heures", afin de régler leurs différends.
Les trois autres
signataires sont Souqour al-Cham, les brigades Furqan et Liwa al-Haq.
Tous ces groupes
sont d'obédience islamiste. Ils ont affirmé qu'ils ne reconnaissaient pas la
Coalition de l'opposition, ni aucun groupe basé à l'étranger.
Présentes dans
tout le pays, les six factions combattent le régime de Bachar al-Assad et
entendent jouer un rôle politique plus important, soulignent les militants.
Il s'agit de
l'avertissement le plus solennel des groupes rebelles à l'EIIL, dont les combattants
cherchent à s'imposer dans les zones rebelles.
L'EIIL contrôle Azaz depuis le 18 septembre après de
violents combats.
Après ces
combats, les autorités turques ont fermé Bab al-Salamé, un point de passage
vital pour les rebelles et civils de la région nord, aux mains de l'opposition.
Dans le même
temps, dans le centre de la Syrie, les rebelles du Conseil militaire de
Rastane, une place forte de l'opposition, ont demandé à l'EIIL de se retirer de
la province, dont seul le nord est aux mains de l'opposition.