Leur nombre s’éleve à 11 pour le mois d’avril.
La mort d'un soldat américain en opération dans le sud de l'Irak a fait d'avril 2011 le mois le plus meurtrier dans ce pays pour l'armée américaine depuis novembre 2009, selon un bilan de l'AFP.
Le soldat "a été tué le 29 avril alors qu'il menait des opérations dans le sud de l'Irak", a annoncé un communiqué militaire samedi sans plus de précisions.
Ce décès porte à 4.452 le nombre de militaires américains morts depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003, et à 11 le nombre de soldats américains morts en Irak ce mois d'avril, selon un bilan de l'AFP se fondant sur le site internet www.icasualties.org.
Ce bilan, le plus lourd pour l'armée américaine en Irak depuis novembre 2009, quand 11 soldats avaient été tués, souligne que les soldats américains prennent encore des risques en Irak, malgré la fin officielle des opérations de combats l'été dernier.
Parmi les 11 soldats morts en avril, six ont succombé à des circonstances qualifiées de "non-hostiles". Deux ont été tués par une bombe au bord d'une route à Numaniyah, dans la province de Wasit, et deux dans des attaques distinctes au mortier dans les provinces de Bagdad et de Babil. La cause du dernier décès n'a pas été précisée.
Il reste environ 45.000 soldats américains en Irak, chargés essentiellement de la formation et de l'équipement des forces de sécurités locales. Ils sont cependant autorisés à ouvrir le feu pour se défendre, et à participer à des opérations antiterroristes conjointes avec l'armée irakienne.