L’affaire du versement de la part du Liban pour 2013 dans le financement du TSL, et qui est toujours en suspens, s’est aggravée la semaine dernière.
Des sources proches de Najib Mikati assurent que le Premier ministre démissionnaire «n’est pas prêt à financer le tribunal spécial pour le Liban (TSL, chargé de juger l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri, ndlr)» et ajoutent que cette question n’a pas été évoquée lors de l’entretien entre Mikati et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
«Ce sujet n’est pas une priorité pour les Nations unies, qui connaissent la situation gouvernementale au Liban», déclarent ces sources.
L’affaire du versement de la part du Liban pour 2013 dans le financement du TSL, et qui est toujours en suspens, s’est aggravée la semaine dernière, alors qu’un groupe d’enquêteurs se trouvent au Liban pour mener des investigations, à la demande du président du TSL David Baragwanath, au sujet de la publication des noms des témoins par des médias libanais.
Cette publication a été considérée comme une menace à ces témoins.
Des sources politiques se demandent si l’attaque lancée par le ministre d’Etat Nicolas Fattouche contre le ministre des Finances, Mohammad Safadi, est liée au fait que ce dernier a demandé, dans une lettre adressée à Najib Mikati, de régler la question de la part du Liban dans le financement du tribunal.
An Nahar + Mediarama