Concernant Genève 2, les différents groupes de l’opposition armée syrienne récusent la Coalition nationale.
La hausse du nombre de Britanniques combattant en Syrie risque d'entraîner une recrudescence des activités terroristes au Royaume-Uni, estime le chef des renseignements britanniques MI5 Andrew Parker.
"Depuis 2000, nous observons une ou deux tentatives d'attentat majeur par an, et il me semble que cette situation ne va pas changer dans les prochaines années. Un nombre croissant d'affaires dont nous nous occupons sont d'une manière ou d'une autre liées à la Syrie", a indiqué M.Parker s'exprimant au Royal United Services Institute.
"Il s'agit en premier lieu de personnes qui se sont rendues du Royaume-Uni en Syrie pour participer aux hostilités", a-t-il expliqué.
Selon lui, certains Britanniques engagés dans les combats en Syrie pourraient y revenir "encore plus radicaux qu'il ne l'étaient auparavant".
D'après le centre de recherche IHS, depuis janvier 2012, de 5.000 à 10.000 étrangers, dont entre 750 et 1.000 ressortissants de l'Union européenne, se sont rendus en Syrie pour prendre part aux combats.
Cela dit, sur le plan diplomatique les différents groupes de l'opposition armée syrienne récuse la Coalition nationale.
En effet, 13 groupes d'opposition armée refusent de reconnaitre la Coalition nationale syrienne (CNS) en raison de l'approbation par cette dernière des conditions de participation à la conférence internationale Genève-2, dont des négociations avec le régime d'Assad, rapporte Al Jazeera se référant à un influent chef de guerre.
D'après la source, Abdel Qader Saleh, chef de Liwa al-Tawhid (branche militaire du mouvement des Frères musulmans de Syrie, ndlr) a reconfirmé que l'opposition armée n'engagerait jamais de dialogue avec les représentants du régime d'Assad et n'accepterait aucune autre solution que sa destitution.
Il a en outre fustigé l'accord sur le démantèlement des arsenaux chimiques syriens, le qualifiant de "marché" entre Damas et Washington permettant à Assad de se maintenir au pouvoir.
Abdel Qader Saleh a appelé toutes les branches de l'opposition armée syrienne à s'unir et à coordonner leurs actions, soulignant que les divergences de programmes politiques étaient une "entrave à la révolution".