26-11-2024 02:59 AM Jerusalem Timing

Signaux encourageants et sérieux dans l’affaire des otages libanais en Syrie

Signaux encourageants et sérieux dans l’affaire des otages libanais en Syrie

Leur libération serait-elle imminente?

Deux des otages libanais détenus par les rebelles syriens à la frontière turqueLa presse libanaise a fait état, ce mardi, de nouvelles rassurantes concernant le dossier des otages libanais détenus par des rebelles syriens depuis mai 2012. Les quotidiens As Safir et Al Akhbar évoquent même une prochaine libération, après des progrès encourageants apparus ces derniers temps.

Citant des sources proches de la présidence de la République, Al Akhbar écrit que «les dernières touches sont en train d’être mises à l’opération de libération des otages d’Aazaz, qui ont été transportés dans un lieu sûr à la frontière syro-turque, sous le contrôle des services de sécurité turcs». Selon le journal, le seul point d’achoppement dans les négociations porte sur la libération des otages par étape où tous en même temps. Quoi qu’il en soit, les mêmes sources s’attendent à ce que les Libanais soient remis en liberté dans les prochaines heures.

As Safir précise que «les contacts se sont intensifiés ces derniers jours au sujet des otages libanais en Syrie et des deux pilotes turcs enlevés au Liban» au mois d’août dernier. Le quotidien indique que le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, chargé du dossier, a rencontré l’ambassadeur de Turquie au Liban, Inan Ozyildiz, et des représentants des familles des otages, avant qu’il ne prenne en urgence l’avion pour Doha, dimanche.

Des sources officielles citées par le journal parlent «d’éléments positifs qui se profilent à l’horizon» et indiquent que «la partie libanaise a reçu pour la première fois des signaux sérieux et encourageants». Elles ont ajouté que la visite du général Ibrahim à Qatar s’inscrit dans ce cadre, espérant que les prochains jours verront des développements heureux dans ce dossier.

Selon des sources bien informées, les otages, qui étaient détenus à Aazaz, près d’Alep, par «la Brigade de la tempête du nord», relevant de l’Armée syrienne libre (ASL), ont été évacués lorsque «l’Etat islamique en Irak et au Levant» (EIIL), proche d’Al-Qaïda, a pris la ville après en avoir chassé les rebelles. Les otages auraient été transférés du côté turc de la frontière via le point de passage de Bab al-Salam, où ils sont pratiquement sous le contrôle des services de renseignements turcs.

L’occupation de Aazaz par Al-qaïda pourrait être un prétexte pour clore rapidement ce dossier qui embarrasse fortement Ankara, soupçonné par les familles des otages de couvrir les ravisseurs ou, du moins, de ne pas exercer sur eux assez de pressions pour qu’ils libèrent leurs proches. L’embarras de la Turquie s’est transformé en véritable casse-tête après l’enlèvement sur la route de l’aéroport de Beyrouth, en août, des deux pilotes de la Turkish Airlines.

Onze Libanais qui revenaient d’un pèlerinage en Irak avaient été enlevés le 22 mai 2012 près d’Aazaz. Deux d’entres eux avaient été libérés par leurs ravisseurs. Ces derniers ont ensuite renié un accord conclu malgré la libération par les autorités syriennes de plusieurs dizaines de détenues.

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