Une femme palestinienne, dont les soldats ont tué deux enfants, a fait ce jardin !
Subhiya Abu Rahmah, se rend tous les jours à l’endroit où son fils Bassem a été tué par une de ces cartouches de gaz que l’armée d’occupation lui a lancée en pleine poitrine.
Et avec une bouteille d’eau, elle arrose les fleurs qu’elle a plantées à l’intérieur des cartouches d’un gaz lacrymogène, particulièrement toxique, que les soldats lancent toutes les semaines contre les villageois de Bi’lin, qui manifestent contre le vol de leurs terres.
Le jardin entoure la tombe de Bassem Abu Rahmah, l’un des organisateurs de ces manifestations non-violentes hebdomadaires, tué en 2009 dans ce village voisin de Ramallah.
Manifestations qui ont débuté en 2005, alors que la Cour Internationale de Justice de La Haye a condamné ce mur à la démolition en juillet 2014, sans que cela soit suivi d’effet, rappelle-t-on.
Cette mère déclare : « Bassem adorait les fleurs. Sa mort m’a brisé le coeur et je ne peux décrire ma tristesse, les sentiments d’une mère ».
"Israel" a clos l’enquête sur sa mort en septembre dernier, par « manque de preuves concernant l’exercice de violence » (sic).
Les vidéos réalisées pendant la manifestation où il a été tuée prouvent pourtant clairement que Bassem n’a eu aucun comportement violent et n’a mis, à aucun moment la vie des soldats en danger, tandis qu’on voit des soldats, dont des gradés, lancer des cartouches de gaz lacrymogènes, non pas en l’air, ni sur le sol, mais directement sur des manifestants.
Les villageois, grâce à leur résistance, ont récupéré 120 hectares de leur terre, mais poursuivent leurs manifestations pour que la totalité de ce qui leur appartient leur soit restituée.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : maannews
CAPJPO-EuroPalestine