« les membres de ce réseau avaient en leur possession des armes prohibées selon le droit international et se péparaient à executer des attantats».
Selon le quotidien libanais asSafir, citant des sources de sécurité les forces de sécurité libanaises ont terminé de démanteler un réseau terroriste en Septembre dernier suite à une opération sécuritaire délicate de grande envergure, supervisé par le directeur général de la Sécurité publique , le général Abbas Ibrahim pendant près de deux mois.
Selon les aveux des membres de ce réseau qui ont été tous arrêtés, « le réseau avait atteint un stade très avancé dans la planification d’opérations terroristes sur le territoire libanais voire il était sur le point d’entamer la phase d’exécution ».
En effet, toujours selon les mêmes sources, le réseau avait termine de d’identifier les cibles notamment des personnalités politiques et des partis libanais dans plusieurs régions libanaises.
Toutefois, les sources ont préféré de ne pas révéler les noms de ces personnalités et les lieux visés.
Les sources n’ont pas voulu préciser si le réseau en question appartient à l’organisation d’ alQaida ou à l’une de ses branches comme le Front alNosra.
Elles se sont contentées de confirmer que « ses membres sont des takfiris extrémistes et visent à créer la confusion et à frapper la paix civile au Liban ; voire d’entrainer le pays dans la sédition en ciblant des personnalités politiques et des partis libanais et aussi des convois et des rassemblements de travailleurs syriens au Liban ».
Selon les sources, le réseau était sur le point de déterminer l'heure zéro du déclenchement des attaques terroristes. Les détenus ont même reconnu que « peu de temps avant leur arrestation, ils avaient effectué des exercices de reconnaissance à l'un des endroits visés pour exécuter leur première opération terroriste ».
Les sources ont souligné que « les membres de ce réseau avaient en leur possession du matériel prohibé selon le droit international ».
Ainsi, les forces sécuritaires ont saisi 50 kilos de nitrate d'ammonium calibre 33, introduit au Liban de manière illégale, des barils de 50 kg d'aluminium en poudre (pâte d'aluminium) , 11 engins explosifs sans fil , un rouleau de fil fusible , 100 détonateurs électriques utilisés pour les attentats, un silencieux . Les échantillons de certains de ces éléments ont été envoyés à la direction de l'armée libanaise pour des analyses ».
Le proviseur de la république auprès du tribunal militaire, le juge Saqr Saqr a donc porté plainte contre 12 personnes , dont 3 libanais et deux syriens pour avoir formé un réseau armé ayant pour but de commettre des actes terroristes ,d’acheter des armes, des détonateurs, des roquettes, des explosifs et des munitions et de les planter sur tout le territoire libanais.
Ce groupe planifiait l’assassinat de personnalités proches de l’Etat syrien, et de faire exploser des voitures piégées.