26-11-2024 02:39 AM Jerusalem Timing

"Le Hezbollah a fait preuve de sagesse dans l’incident de Aïtaroun (Liban-Sud)"

Selon des sources diplomatiques occidentales, l’afflux massif de réfugiés syriens représente pour le Liban un danger nettement plus grave que celui dû à la participation du Hezbollah aux combats en Syrie.

Des ambassadeurs occidentaux en poste à Beyrouth ont exprimé à l’unisson, devant leurs visiteurs, leur satisfaction de la manière avec laquelle le Hezbollah a réagi à l’incident de Aïtaroun (Liban-Sud), laissant à la Finul le soin de régler la violation israélienne dans cette région, a rapporté le quotdien libanais adDiar.

 Rappelons que des soldats israéliens avaient pénétré dans les champs de ce village pour tenter d’empêcher les cultivateurs de cueillir les olives, mais les habitants ont refusé d’obtempérer et ont poursuivi la cueillette. Après le départ des habitants, 12 soldats israéliens avaient procédé à une fouille minutieuse dans les oliveraies pour voir si des bombes ou des mines avaient été placées. Les forces de la Finul sont intervenues et ont réglé ce problème sur ces champs situés dans une zone disputée.

Les ambassadeurs occidentaux ont estimé que les Israéliens auraient pu se plaindre auprès de la Finul au lieu d’envoyer leurs soldats, alors que le Hezbollah a fait preuve de sagesse en n’intervenant pas et en laissant aux Casques bleus le soin de suivre cette affaire. Les diplomates ont ajouté que conformément à la résolution 1701, les soldats israéliens n’ont pas le droit d’intervenir dans des zones disputées entre les deux pays.


Toujours selon le quotidien Ad Diyar, un des dirigeants chrétiens du 14 mars a été surpris d’entendre un ambassadeur européen lui dire que pour les responsables de son pays, qui s’appuient sur des rapports économiques et politiques précis, l’afflux massif de réfugiés syriens représente pour le Liban un danger nettement plus grave que celui dû à la participation du Hezbollah aux combats en Syrie. Selon ce diplomate, des groupes fondamentalistes, cautionnés par des services de renseignement régionaux, ont en effet réussi à infiltrer ces réfugiés.