Nouvelle réunion à Genève dans quelques semaines."Pas de raisons d’applaudir" aux pourparlers de Genève, selon Moscou.
Les négociations de Genève sur le programme nucléaire iranien ont apporté l'espoir d'"un début de nouvelle phase dans nos relations", a déclaré à la presse le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
"Nous espérons que c'est le début d'une nouvelle phase dans nos relations", a-t-il dit, estimant que les 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, Etats Unis, Chine, Russie, Royaume Uni, France, plus l'Allemagne) avaient "fait preuve de la volonté politique nécessaire pour aller de l'avant".
"Ces discussions ont été très utiles, des négociations sérieuses ont eu lieu". "Des discussions complètes ont pu se dérouler sur la feuille de route", a encore affirmé le chef de la diplomatie iranienne.
"En même temps, nous estimons qu'il n'y a pas lieu d'être préoccupé par notre programme nucléaire, il est cependant logique de répondre à toute préoccupation", a poursuivi M. Zarif, tout en rappelant que l'Iran "ne renoncera pas à ses droits".
"J'ai espoir que nous pouvons atteindre des objectifs communs. Les détails sont la partie la plus difficile", a ajouté M. Zarif.
Une nouvelle réunion sur le nucléaire iranien aura lieu à Genève dans quelques semaines, a annoncé mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
Selon l'agence de presse Irna, la nouvelle réunion aura lieu les 7 et 8
novembre prochain à Genève.
L'Iran a présenté mardi, au premier jour des discussions à Genève sous l'égide de l'Union européenne, un plan concernant son programme nucléaire, dont les détails sont restés confidentiels, d'un commun accord entre toutes les parties.
"Pas de raisons d'applaudir" aux pourparlers de Genève (Moscou)
Pour sa part, la Russie a estimé qu'il n'y avait "pas de raisons d'applaudir" aux négociations entre les 5+1 et l'Iran sur le nucléaire iranien, qui se sont achevées mercredi à Genève, soulignant qu'elles auraient pu aboutir à de meilleurs résultats.
"Les résultats sont meilleurs que ceux (d'un cycle précédent, ndlr) à Alma-Aty, mais cela ne garantit pas de progrès ultérieurs. Il n'y a pas de raisons d'applaudir. On aurait pu mieux travailler", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes depuis Genève.
Selon M. Riabkov, la distance à parcourir pour rapprocher les positions de
l'Iran et du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de
l'ONU, Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume Uni, France, plus l'Allemagne) "se
compte en kilomètres, alors que l'avancée sur ce chemin se compte en pas
équivalents à un demi-mètre".
Le diplomate russe a qualifié ces négociations à Genève de "difficiles,
parfois tendues, parfois imprévisibles du point de vue des résultats".
La principale difficulté, selon M. Riabkov, est "l'absence de confiance
mutuelle entre les participants aux négociations