Le Parlement devra approuver à la majorité chacun des candidats à partir du 27 octobre, a précisé l’agence Isna.
Le président iranien Hassan Rohani a proposé dimanche trois ministres aux derniers postes vacants de son gouvernement, les premiers candidats n'ayant pas été approuvés par le Parlement dominé par les conservateurs, selon les médias.
Reza Faraji Dana a été proposé pour le ministère des Sciences, de la recherche et de technologie, Ali Asghar Fani pour l'Education et Reza Salehi Amiri pour les Sports, a indiqué l'agence Irna.
Le Parlement devra approuver à la majorité chacun des candidats à partir du 27 octobre, a précisé l'agence Isna.
Ces nominations interviennent près de trois mois après le rejet de trois candidats, accusés par certains députés d'être inexpérimentés ou d'être proches du camp réformateur, marginalisé après la répression du mouvement de contestation qui avait suivi la réélection de l'ex-président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
M. Faraji Dana a remplacé à la dernière minute le candidat Jafar Tofighi, qui assurait l'intérim depuis début août. Sa nomination était sérieusement critiquée par la frange dure du régime et les députés ultraconservateurs, qui dénonçaient son implication présumée dans la contestation de 2009 et le limogeage de plusieurs responsables conservateurs au ministère depuis son arrivée.
M. Faraji Dana, titulaire d'un doctorat de l'Université de Waterloo (Canada), avait déjà été nommé candidat au même portefeuille au début des années 2000 par le président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), mais avait été rejeté par le Parlement, alors dominé par les réformateurs.
Ali Asghar Fani, un réformateur, avait brièvement tenu l'intérim du ministère de l'Education sous le président Ahmadinejad (2005-2013).
Quant à M. Salehi Amiri, il était chargé de la Culture et de la société au sein du Centre de recherches stratégiques, un centre de réflexion lié au Parlement que M. Rohani a présidé depuis 1992 jusqu'à son élection en juin.