Un site israélien propose deux analyses..
Selon le site Jewish press, "les Etats Unis ont renoncé à livrer à la Turquie les 10 drones que les Turcs attendent avec impatience depuis juin 2012".
Et la question qui se pose : pour quelle raison?
Le site en évoque deux : la première est liée à "la coopération entre le renseignement iranien et turc ".
En effet depuis quelques jours , l'entité sioniste accuse publiquement la Turquie d'avoir dévoilé en 2012 le nom et l'identité de dix iraniens en rapports avec les services de renseignements israéliens et résidant en Turquie.
"Israël" va encore plus loin en laissant entendre que le chef du renseignement turc, chiite d'origine, serait un agent de l'Iran.
Toutefois, le site rappele que " la coopération irano-turque en matière de renseignement ne date pas d'hier et cela fait longtemps que les Américains sont au courant"
Et de poursuivre:" la divulgation de l'information juste au moment où la Turquie annonce avoir acheté des missiles de longue portée à la Chine peut au contraire donner une juste appréciation de ce qui se passe aujourd'hui entre les Etats Unis et la Turquie. La Turquie particulièrement secouée par la tournure que prennent les événements dans la région a du mal à digérer le refus de Washington d'attaquer militairement la Syrie . En réalité, la partie américaine avait promis à la Turquie de lui accorder un rôle de premier plan une fois l'action militaire anti Assad déclenchée. Le renseignement turc , le Mossad et la Cia auraient du alors entamer de très vastes coopérations avec un rôle principal pour Ankara. Ce qui aurait du être propulser au sommet du pouvoir les frères musulmans syriens'.
La deuxiéme raison est liée "à la signature de l'accord russo-américain sur le désarmement chimique syrienne qui a fait éclater en mille morceaux les projets ambitieux de la Turquie. D'où la colère d'Ankara contre Washington et sa décision de se tourner vers la Chine et son contrat d'achats de missiles chinois. Sachant que la firme chinoise qui devra fournir des missiles FD-2000 à la Turquie figure sur la liste des sanctions US pour avoir vendu des missiles à l'Iran, à la Syrie et à la Corée du nord" conclut le site .
Aprés les protestations américaines contre Ankara , le vice premier ministre turc s'est contenté de dire : " la Turquie ne pense qu'à ses intérêts , peu importe si ce souci pour préserver ses intérêts ne plait pas toujours à Washington" .