Le Saoudien n’a pas réussi à mettre en œuvre ce qui lui était demandé en temps voulu.
Le Saoudien n’a pas réussi à mettre en œuvre ce qui lui était demandé en temps voulu. Il était censé contribuer à réduire la tension sur la scène libanaise, qui jouit d’une couverture internationale pour empêcher son embrasement général. Il devait aussi initier un changement des rapports de force sur la scène syrienne, surtout depuis que l’armée syrienne a progressé sur plus d’un front.
Dans ce contexte, des sources bien informées ont indiqué que les Saoudiens ont proposé des équations qui ne sont pas susceptibles d’être mises en oeuvre.
Par exemple, ils ont tenté de centraliser l’aide militaire aux rebelles syriens exclusivement au profit de l’Armée syrienne libre via son chef d’état-major, Salim Idriss, à travers la frontière jordano-syrienne vers la région de Daraa. Effectivement, une assistance militaire substantielle a été fournie aux groupes rebelles dans cette région mais cela n’a pas réussi à stopper la progression de l’armée syrienne sur de nombreux autres fronts.
Les mêmes sources ajoutent que sur le plan libanais, et après avoir soutenu la désignation de Tammam Salam au poste de Premier ministre, les Saoudiens ont procédé à une ouverture en direction du 8-Mars, plus particulièrement du Hezbollah.
Puis ils ont avancé des équations impossibles à appliquer en pratique, comme par exemple la mise à l’écart du Hezbollah de tout gouvernement. Cela a compliqué la crise au lieu de faciliter son règlement, alors que les Etats-Unis et les Européens ont affirmé à plus d’une reprise qu’ils n’avaient pas d’inconvénients à ce que le Hezbollah fasse partie du prochain cabinet libanais.
Voilà pourquoi, d’ailleurs, le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a abandonné la formule dite des 3x8 et à adopté celle des 9-9-6 (neuf ministre pour le 14-Mars, neuf pour le huit mars et six pour les centristes).
Elnashra.com + Mediarama