Berry: "Ils ont testé ma flexibilité mais font semblant d’oublier ma solidité".

Le chef du parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a critiqué le président du bloc parlementaire du Courant du futur, estimant que sa position au sujet de la séance législative «est négative, peu encourageante et inappropriée». Il a en revanche salué l’attitude du président de la Chambre, Nabih Berry, «qui a le souci permanent d’aboutir à une entente et on ne peut que le lui reconnaitre ».

MM. Joumblatt et Berry se sont concerté mardi au téléphone au sujet de la séance parlementaire prévue ce mercredi et le chef du Législatif lui a communiqué à cette occasion la tenue de sa dernière rencontre avec M. Siniora.

Berry: «Ils ont testé ma flexibilité mais font semblant d’oublier ma solidité»

Sur un autre plan, M.Berry a exprimé son mécontentement au sujet des prétextes avancés pour justifier le boycottage par certaines parties de la séance parlementaire législative tenu à l’ombre d’un gouvernement démissionnaire.

Il a rappelé à cet égard que l’accord de Taëf a été voté par le Parlement alors qu’il n’y avait même pas de gouvernement dans le pays, de même que l’accord du 17 mai avec « Israël » a été aboli à l’ombre d’un gouvernement démissionnaire.

«Faut-il considérer que l’accord du 17 mai est toujours en vigueur?» s’est-il interrogé.

M. Berry a déclaré que la démission du Premier ministre et du gouvernement ne doit pas aboutir à la paralysie du Conseil des ministres et du Parlement et ne doit pas lier les mains du président de la République. «Cela est inacceptable, a-t-il martelé. J’ai dit (au Premier ministre démissionnaire) Najib Mikati et à (l’ancien chef du gouvernement) Fouad Siniora qu’il s’agissait d’une dictature masquée que je n’accepterais pas».

Et M. Berry de poursuivre: «L’autre camp a testé ma flexibilité mais il fait semblant d’oublier ma solidité. En écoutant les accusations selon lesquelles je suis en train d’exécuter les instructions du Hezbollah, je me rends compte à quel point ce parti est victime de l’injustice.»  

An Nahar+ Al Joumhouria + Mediarama