"La «rébellion» saoudienne contre tout compromis dans n’importe quel Etat du Mashreq arabe".
Des sources politiques et sécuritaires confient que la trêve qu’a connu Tripoli ces derniers mois était le résultat d’une entente régionale conclue après la fin de la bataille de Qoussair et après l’autorisation donnée par l’armée syrienne pour le transport au Liban des combattants blessés pendant cette bataille.
Ces sources estiment que cette entente est progressivement tombée, avec le double attentat de Tripoli, le 23 août, puis la poursuite du repli du Qatar du terrain syrien, et enfin avec la «rébellion» saoudienne contre tout compromis dans n’importe quel Etat du Mashreq arabe.
Les mêmes sources ont exprimé leur crainte de la poursuite des violents combats à Tripoli, surtout que des informations font état de l’acheminement vers cette ville d’une grande quantité de munitions, ces deux derniers jours.
Al Akhbar + Mediarama