Cela dit, selon les médias iraniens l’attaque vient d’être revendiquée par une nouvelle milice Jaysh al Adl , une milice takfirie jusqu’ici inconnue. L’Arabie-saoudite serait le commanditaire.
Selon des sources locales iraniennes, de violents affrontements ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi sur les frontières est de l'Iran, dans la province du Sistan/Balouchistan qui ont coûté la vie aux 18 gardes-frontalières , a rapporté la chaine satellitaire iranienne arabophone alAlam.
5 gardes-frontalières ont été blessés. Les premiers élements de l'enquête confirment que l'assaut a eu lieu par des assaillanst qui pourrait être des trafiquants de drogue ou encore les élements liés au groupuscule qaidiste de Jundollah.
En réaction à cette information et aux soupçons qui pèsent désormais contre le groupuscule terroriste du Jundollah, allié d'Al Qaida, le Pakistan vient de rejeter officiellement tout lien avec cet incident .
Cela dit, selon IRIB, l'attaque vient d'être revendiquée par une nouvelle milice Jaysh al Adl , une milice takfirie jusqu'ici inconnue.
Toujours selon IRIB , depuis l'élection du pro saoudien Nawaz Sharif à la tête de l'exécutif les relations entre l'Iran et le Pakistan changent d'aspect.
Effet les saoudiens, terrorisés à l'idée d'une entente irano-américaine qui pourrait intervenir dans la foulée de l'échec du camp arabo occidental en Syrie ont juré de porter atteinte aux intérêts iraniens dans la région.
Au Pakistan, le meilleur terrain d'attaque anti iranien reste sans doute le projet du gazoduc de la paix, un projet qui pourrait changer l'avenir énérgétique du Pakistan mais aussi de la région.
Les saoudiens disent vouloir empêcher ce projet de progresser bien qu'il soit dores et déjà à un stade bien avancé.
La ville de Saravan où l'attaque a eu lieu, se trouve à l'extrémité du sud est de l'Iran , c'est une région montagneuse et bourrée de points de passage et de routes accidentées. C'est de loin le seul point de passage frontalier perméable de l'Iran dans les régions de l'est , les autres ayant été soumis au contrôle sécuritaire, à la suveillance étroite des forces de sécurité iraniennes.
En octobre 2012, un attentat suicide contre une mosquée chiite avait fait au moins deux morts et plusieurs blessés à Chabahar, à l'extrême-sud de la province du Sistan-Balouchistan.