Certains d’entre eux font partie de l’Armée syrienne libre (ASL) et d’autres ont combattu les « jihadistes » engagés comme eux contre le pouvoir syrien.
Une vingtaine d'importants groupes rebelles syriens proches d’Al-Qaïda ont rejeté catégoriquement la conférence de paix dite "Genève-2".
"Nous annonçons que la conférence Genève-2 n'est pas et ne sera jamais le choix du peuple ou une revendication de notre révolution", ont annoncé ces groupes armés dans un communiqué lu samedi soir par le chef de la brigade Souqour al-Cham, Ahmad Eissa al-Sheikh.
"Pour nous, il s'agit d'un élément supplémentaire du complot visant à faire dérailler notre révolution et à la stopper", ont estimé ces groupes, dont certains font partie de l'Armée syrienne libre (ASL) et d'autres ont combattu les « jihadistes » engagés comme eux contre le pouvoir syrien.
Les éventuels participants à cette conférence commettront une "trahison" dont ils devront répondre "devant nos tribunaux", ont-ils prévenu.
L'opposition syrienne, très divisée sur une éventuelle participation à cette conférence de paix déjà plusieurs fois reportée, réclame des garanties sur le fait qu'elle aboutira à un départ du président Bachar al-Assad, ce que le régime rejette catégoriquement.
A la mi-octobre, des dizaines de groupes rebelles avaient rejeté l'autorité de la Coalition nationale syrienne, qui chapeaute depuis l'étranger les groupes d'opposition politique, en estimant qu'elle avait échoué.
Parmi les signataires du communiqué de samedi se trouvent les brigades Liwad al-Tawhid, Ahrar al-Cham, Souqour al-Cham ou encore Ahfad al-Rasul.