Cet accord est vivement critiqué par ’Israël’, qui y voit un renforcement du Hamas.
Les factions palestiniennes réunies au Caire ont signé mardi un accord de réconciliation ouvrant la voie à des élections dans un an.Les représentants de 13 groupes, dont les grands rivaux Fatah au pouvoir en Cisjordanie et Hamas qui contrôle Gaza, ainsi que des personnalités indépendantes ont signé l'accord après des entretiens avec des responsables égyptiens.
Des entretiens entre le président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et le chef du mouvement islamiste Hamas Khaled Mechaal, sont attendus en soirée. Tous deux
se trouvent dans la capitale égyptienne mais n'ont pas signé personnellement l'accord.
Ils participeront mercredi à une cérémonie officielle au Caire en présence du chef de la Ligue arabe Amr Moussa, du ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil al-Arabi et de M. Mouafi.
L'accord prévoit la formation d'un gouvernement d'indépendants pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai d'un an. Il a été annoncé le 27 avril au Caire, après un an et demi de tractations infructueuses entre le Fatah et le Hamas.
Cet accord est vivement critiqué par "Israël", qui y voit un renforcement du Hamas, organisation considérée comme "terroriste" par l'entité sioniste.
"L'accord entre le Hamas, qui appelle à la destruction de l'entité sioniste, et le Fatah doit inquiéter tous les Israéliens, mais aussi ceux qui aspirent à la paix entre nous et nos voisins palestiniens", a estimé le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu.
Netanyahu, qui s'apprête à effectuer des visites à Londres et Paris, entend mettre en avant cet accord pour dissuader la communauté internationale de reconnaître un Etat palestinien sans règlement préalable avec l'entité sioniste.