26-11-2024 12:41 AM Jerusalem Timing

Joumblatt renoue les liens et reprend la coordination avec les partis du 8 Mars

Joumblatt renoue les liens et reprend la coordination avec les partis du 8 Mars

"Si mon père revenait de sa tombe pour porter atteinte au Parlement, je m’opposerais à lui", déclare Nabih Berry.

Joumblatt renoue les liens et reprend la coordination avec les partis du 8 Mars Les responsables de l’intérieur du Parti socialiste progressiste (PSP) dans les différentes régions libanaises ont commencé à rétablir les contacts et une coopération sérieuse avec les partis de la coalition du 8-Mars.

Cette nouvelle ouverture répond aux instructions du chef du PSP, le député Walid Joumblatt, dans le but de rétablir le contact sur le terrain, après que les responsables du PSP et leurs homologues des partis du 8-Mars se soient employés, ces derniers mois, à réduire la tension, notamment dans la région d’Aley.

Joumblatt a récemment déclaré qu'"il nous faut remettre sur le tapis une fois de plus l’initiative politique de M. Nabih Berry, dans laquelle il appelle à mettre fin à l’interaction de tous les protagonistes libanais dans la crise syrienne. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la ‘politique de distanciation’".

Et d'ajouter: "Hélas, l’appel de M. Berry est tombé dans des oreilles sourdes, de sorte qu’on a raté une nouvelle occasion d’aller vers le dialogue et les retrouvailles entre Libanais à l’heure où ces derniers se doivent d’oeuvrer en vue d’épargner au Liban de redevenir une scène de règlements de comptes. On dirait que d’aucuns croient que les affrontements entre Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen pourraient changer le cours des choses en Syrie. L’équation prend des dimensions internationales qui vont bien au-delà de quelques éléments armés à Tripoli, et même au-delà de ceux qui les parrainent. Certains font preuve de contradiction en appelant le gouvernement à se réunir pour désarmer Tripoli, alors qu’ils refusent toute autre réunion du cabinet et même du Parlement sous prétexte qu’il s’agit d’un gouvernement démissionnaire".

«Si mon père revenait de sa tombe pour porter atteinte au Parlement, je m’opposerais à lui»

Le président du Parlement, a qualifié de «propos inacceptables et sans fondements» les accusations selon lesquelles il s’emploierait à mettre en place un pouvoir parlementaire.

«Il n’est pas normal et il n’est pas acceptable que le pouvoir législatif soit l’otage de l’humeur de la personne du Premier ministre, quel qu’il soit, de sorte qu’il puisse torpiller la Chambre et quelque 30 institutions et organes publics relevant de la présidence du conseil, s’il décide de démissionner», a-t-il ajouté.

«Je ne permettrais pas que l’activité du Parlement, qui est une institution souveraine, soit paralysée à cause d’une telle démission», a-t-il encore dit avant d’ajouter: «Certes, je suis le président du Parlement mais je ne résume pas à moi seul cette institution. Il ne faut pas juger le rôle de la Chambre en partant de la position que certains peuvent avoir de mon égard.

Si Saad Hariri, Fouad Siniora ou Najib Mikati occupent le poste de Premier ministre, cela ne signifie pas qu’ils résument à eux seuls tout le Conseil des ministres réuni (…) Même si mon père revenait de sa tombe, et portait atteinte au Parlement, je me serais opposé à lui».

M. Berry a par ailleurs estimé que si la Constitution fixé au Premier ministre désigné un délai pour former le gouvernement, comme le propose le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, le cabinet aurait vu le jour depuis longtemps.

Al-Akhbar + As Safir +Mediarama