27-11-2024 08:43 AM Jerusalem Timing

Brahimi: pas de Genève-2 sans la participation de l’opposition syrienne

Brahimi: pas de Genève-2 sans la participation de l’opposition syrienne

Pour Brahimi, "l’opposition s’efforce de trouver les moyens pour se faire représenter" à Genève-2".

Brahimi: pas de Genève-2 sans la participation de l'opposition syrienneL'émissaire international Lakhdar Brahimi a affirmé vendredi à Damas que la Conférence internationale Genève-2 censée réunir pouvoir et opposition pour trouver une solution politique au conflit en Syrie n'aura pas lieu si l'opposition n'y participe pas.

"Si l'opposition ne participe pas, il n'y aura pas de conférence de Genève", a affirmé M. Brahimi lors d'une conférence de presse à Damas au dernier jour d'une visite de cinq jours en Syrie avant son départ pour Beyrouth dans le cadre d'une tournée régionale.

"La participation de l'opposition est essentielle, indispensable et importante", a-t-il insisté, rappelant que "le gouvernement syrien a accepté de participer à (la conférence de) Genève".

Confirmant qu'il rencontrerait la semaine prochaine à Genève des responsables russes et américains notamment pour préparer la conférence, il a souligné que Genève-2, espérée pour novembre, est prévue "pour aider les Syriens et résoudre leurs problèmes".

Assurant que "l'opposition, que ce soit la Coalition nationale ou les autres (composantes), s'efforce de trouver les moyens pour se faire représenter" à Genève-2, M. Brahimi a émis le souhait qu'elle prenne part à la conférence "en une seule délégation", indiquant que "cette question sera discutée dans les jours à venir".

Selon lui, la conférence de paix devrait se tenir "dans les semaines à venir et non l'année prochaine".

"Je retournerai à Genève mardi où je vais rencontrer des délégations russe et américaine, et des représentants d'autres pays pourraient nous rejoindre, afin de préparer la Conférence et nous mettre d'accord sur une date définitive qui sera annoncée dans les jours qui viennent", a dit l'émissaire Brahimi.

La Coalition nationale syrienne de l'opposition doit se réunir le 9 novembre en Turquie. Elle est divisée sur une éventuelle participation et réclame des garanties qu'elle aboutira à un départ du président syrien, ce que Damas rejette catégoriquement.

Après Damas, l'émissaire international est attendu à Beyrouth. Il s'est déjà rendu en Turquie, en Jordanie, en Irak, en Egypte, au Koweït, au sultanat d'Oman et au Qatar. Il ne s’est toujours pas rendu en Arabie qui soutient les rebelles.