Une charge piégée a explosé à 200 mètres d’une permanence des services de renseignements de l’Armée libanaise. sans faire de victime.

Plusieurs villages frontaliers, situés sur la rive libanaise du fleuve al-Kabir, ont été vendredi la cible de tirs provenant du côté syrien de la frontière, a rapporté le correspondant de l'ANI.

Les balles ont notamment atteint les villages de Noura, Debbabiyeh et Hekerjanine et l'autoroute Abboudieh - Menjez.

Par ailleurs, une charge piégée estimée à 300 grammes d'explosif a explosé sur un chemin secondaire reliant la route internationale de Masnaa à Chtaura, dans la région de Jlala, dans la Békaa centrale, à 200 mètres d'une permanence des services de renseignements de l'Armée libanaise.

Une source sécuritaire a estimé que cette bombe est un "message" adressé aux services de renseignements  militaires et ont établi un lien avec l'incident de Hoch Harima, il y a quelques jours, qui a fait deux morts dans les rangs d'un groupe armé actif entre le Liban et la Syrie, lors d'une course poursuite avec une patrouille des SR de l'armée.

Les sources ont indiqué que la charge piégée a explosé alors que les soldats de l'armée était à sa recherche après avoir reçu des informations sur sa présence. A l'issue de l'explosion, les militaires ont établi un cordon de sécurité. Deux personnes qui se trouvaient dans les parages ont été arrêtées.

A Tripoli,capitale du Liban-nord des tirs de francs-tireurs ont été signalés vendredi en début d’après-midi dans le quartier de Bab el-Tebbané. Les tirs ont visé la rue Starco. L’armée a riposté aux sources des tirs.

Deux hommes armés et cagoulés sur une moto ont ouvert le feu vendredi à l’aube contre un soldat de l’armée libanaise à Tripoli, capitale du Liban-Nord. Le soldat a été légèrement blessé dans l'attaque. Une patrouille de l’armée s'est lancée aux trousses des assaillants.

Par ailleurs, un soldat libanais, blessé en juin lors de la bataille de Abr, à l'est de Saïda, est mort, a annoncé vendredi le commandement de l’armée. Le soldat Ibrahim el-Akla, 27 ans, se trouvait dans un état critique depuis juin.