Un article du quotidien arabophone pro saoudien Al Hayat
Après les concertations qu'il a effectuées avec les membres de son bloc parlementaire autour des développements au Liban, Saad Hariri a réaffirmé son attachement à sa proposition portant sur la formation d'un gouvernement neutre, ont indiqué des sources proches de l'ancien Premier ministre.
"Il faut que l'on quitte tous le gouvernement et que l'on s'installe autour de la table du dialogue", a-t-il dit.
Réagissant aux formules gouvernementales qui circulent, les sources ajoutent que M. Hariri n'entrera plus désormais dans le jeu des chiffres et sa position se base sur la déclaration de Baabda et le retrait du Hezbollah de la guerre en Syrie, comme point de départ indispensable pour débattre des formules avancées.
"Le président Hariri estime que le vide à la présidence de la République n'est pas inévitable et qu'un accord pourrait intervenir sur le nom du prochain chef de l'Etat, ajoutent ces mêmes sources. Il considère que le vide aura des effets négatifs sur tout le monde et il appuie la formation d'un gouvernement accepté de tous".
Citant M. Hariri, les sources assurent que "l'Arabie saoudite ne se mêle pas du processus de formation du gouvernement au Liban, alors que l'Iran et la Syrie s'ingèrent dans ce dossier". "La campagne contre l'Arabie fait partie d'un projet iranien exécuté par le Hezbollah, et le secrétaire général du parti, Sayed Hassan Nasrallah, a parlé au nom du président Bachar al-Assad en lançant sa campagne contre le royaume".
Al-Hayat-Médiarama