En marge de la liquidation du fondateur d’AlQaïda, Oussama ben Laden, selon la version des faits véhiculés par les autorités américaines, cette comparaison est utile.
En marge de la liquidation du fondateur d’AlQaïda, Oussama ben Laden, selon la version des faits véhiculés par les autorités américaines, il est intéressant de faire une toute petite comparaison entre la façon d’agir du Hezbollah et celle de cette superpuissance américaine, celle du '"Grand Satan».
Dans les années 90 du siècle dernier, la résistance islamique qui luttait encore contre l’occupation israélienne d’une grande partie du Sud-Liban était à la recherche d’un militaire libanais très dangereux lequel collaborait avec l’ennemi sioniste, Akel Hâchem.
Commandant de la brigade occidentale de la milice des collaborateurs sous le commandement du général libanais Antoine Lahad, connu sous l’appellation de l’Armée du Liban Sud (ALS), et chef de son appareil sécuritaire, Hâchem était responsable des crimes et des horreurs commis contre les habitants libanais et les résistants.
À plusieurs reprises l’occasion s’était présentée. Mais ce n’est qu’en janvier de l’an 2000 que la résistance le liquida. 4 mois après le retrait humiliant d’Israël du Liban sud.
À tous les coups, Hâchem se trouvait en compagnie de son épouse et de ses enfants, et l’opération était annulée à la dernière minute. Il fallait coute que coute éviter de porter atteinte à sa famille.
Sans vouloir comparer Ben Laden à Akel Hâchem, il est inconcevable de s'attendre à une retenue similaire de la part des américains et de leurs alliés.
Directement après cette liquidation, si liquidation est, les responsables américains se sont targués que l’opération s’est faite le plus rapidement du monde, en 40 mn, et qu’elle a été propre, c’est à dire sans aucune perte dans leurs rangs. Ce sont leurs seuls critères d’évaluation.
En revanche, et sans vergogne, ils rapportent que l’une des femmes (d’abord déclarée épouse de Ben Laden, avant d’avancer qu’elle ne l’est pas) et un de ses enfants ont également succombé. Sans excuses, sans explication.
« Le corps de la femme a été retrouvé dans une position qui laisse penser qu'elle était utilisée comme bouclier humain », prétend le conseiller du président américain Barak Obama, John Brennan.
Des propos qui n’expliquent pas pourquoi les exécuteurs de cette liquidation n’ont pas au moins tenté de l’épargner.
On sait que dans ce genre de situation, le mot d’ordre est de tirer sur tout ce qui bouge, pour éviter tout risque. Au mépris des civils.
Et parce que personne ne leur en demandera des comptes, surtout pas de cet immense monde arabo-islamique.
On le voit très bien en Afghanistan, en Irak aujourd’hui, comme dans le passé, dans toutes les anciennes colonies. On entend leurs accusations mijotées à l’avance, répétées à profusion : dont entre autre les accusations aux combattants de prendre les civils comme boucliers, ou les prétextes sur les inévitables effets collatéraux.
On le distingue aussi dans leur silence de mort lorsque l’entité sioniste lâche sa machine de guerre contre les civils libanais ou palestiniens..
Et quand c’est le contraire qui arrive, on le perçoit dans leur double poids, double mesure…
Ils interdisent aux autres ce qu’ils se permettent à soi..C'est le comportement des tyrans...