Les étrangers qui sont venus en Arabie saoudite pour travailler, seront obligés de remplir tous les papiers nécessaires ou quitter immédiatement le pays.
Plus d’un million de travailleurs étrangers vont être expulsés d’Arabie saoudite, le lundi 4 novembre.
Les étrangers qui sont venus en Arabie saoudite pour travailler, seront obligés de remplir tous les papiers nécessaires ou quitter immédiatement le pays.
Sur huit millions de travailleurs immigrés dans le royaume, seuls quatre millions d’entre eux ont pu régulariser leur situation durant les six derniers mois. Il reste encore un million dans l’attente d’obtenir un titre de séjour à défaut, un billet d’avion pour quitter définitivement le pays.
Seulement les ambassades de ces travailleurs immigrés sont submergées. Elles n’ont pas pu traiter toutes les situations dans les délais impartis.
En clair, c’est une véritable « chasse à l’homme » qui va être lancée ce lundi en Arabie saoudite. Les ministères du Travail et de l’Intérieur ont diligenté sur le terrain des équipes d’inspecteurs et des patrouilles de police pour perquisitionner dans les entreprises. Appréhendés, ces immigrés en situation irrégulière risquent une peine de deux ans de prison et une amende de 20 000 euros.
Le véritable problème est ce système de parrainage auquel les immigrés sont inféodés. Un système qui s’apparente souvent à de l’esclavage. Des Saoudiens peu scrupuleux ont fait rêver des millions d’immigrés, en leur attribuant des permis de travail ou visa en toute illégalité. Ces étrangers abusés ont parfois payé des fortunes jusqu’à 5 000 euros pour avoir le droit de travailler en Arabie saoudite.
Aujourd’hui, ils sont répertoriés sur une liste noire, pieds et mains liés. Non seulement le roi Abdallah considère qu’il est temps de faire le ménage dans ce système de corruption, mais il espère avec optimisme favoriser l’emploi des locaux.
La réalité est que le taux de chômage atteint actuellement 30% et que les Saoudiens refusent d’effectuer des tâches subalternes. Comme chauffeur par exemple ou travailleur dans les chantiers de construction ou de voirie. Sans cette main d’œuvre étrangère, l’Arabie saoudite s’apprête à vivre des jours incertains