28-11-2024 05:30 PM Jerusalem Timing

"La centrale atomique de Bouchehr, l’une des plus sûres du monde"

Zarif attend un changement concret dans l’approche de l’Occident, indiquant que "l’Occident devrait donner une réponse appropriée aux évolutions et à la nouvelle approche de l’Iran".

 
«La centrale atomique de Bouchehr compte parmi les centrales les plus sûres du monde», a déclaré le président adjoint de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique pour les relations stratégiques et les affaires parlementaires.

A la tribune de la Conférence de Pugwash, qui se déroule à Istanbul en Turquie, en présence des représentants de différents pays, le président adjoint de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique pour les relations stratégiques et les affaires parlementaires, Behrouz Kamalvandi, a déclaré que l’emploi des critères de sûreté, dans la centrale atomique de Bouchehr, l’utilisation d’une technologie sophistiquée et l’obtention d’un niveau élevé de sûreté, de la part de l’Agence internationale de l’Energie atomique, avaient placé la centrale atomique de Bouchehr parmi les centrales les plus sûres du monde.

Behrouz Kamalvandi a, ensuite, fait état de la disponibilité de Téhéran à accueillir une conférence de la sûreté nucléaire, au niveau régional ou international, en coopération avec l’AIEA, à la fin de l’année prochaine.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Jawad Zarif, a prononcé un discours, au premier jour de la Conférence de Pugwash. 

 «Nous attendons un changement concret dans l’approche de l’Occident», a-t-il souligné, indiquant que "l’Occident devrait donner une réponse appropriée aux évolutions et à la nouvelle approche de l’Iran".

Evoquant les récentes négociations entre l’Iran et l’Agence internationale de l’Energie atomique et les 5+1, ainsi que les futures négociations, qui devront avoir lieu, de part et d’autre, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné la nécessité de voir les pays européens jouer un rôle efficace, constructif et autonome, dans ce processus politique, pour résoudre les questions.

Faisant allusion au climat de méfiance et de pessimisme qui règne chez l’opinion publique iranienne à cause de l’attitude adoptée dans le passé par l’Occident envers l’Iran,  M. Zarif a souligné que "les sanctions n’avaient  que peu affecté le peuple iranien dans sa vie quotidienne et avaient même renforcé sa méfiance vis-à-vis de l’Occident".