26-11-2024 12:39 AM Jerusalem Timing

Berry: le 14-Mars bloque la formation du gouvernement et paralyse le Parlement

Berry: le 14-Mars bloque la formation du gouvernement et paralyse le Parlement

Berry n’est pas chaud pour la prorogation du mandat de Michel Sleiman.

Berry: le 14-Mars bloque la formation du gouvernement et paralyse le ParlementLe Président de la Chambre des députés, Nabih Berry, a accusé, ce dimanche, dans un entretien accordé au magazine Sûreté Générale, le 14 Mars de bloquer la formation du gouvernement.

M. Berry a insisté que la sécurité revient à l'Etat et a clarifié que son appel au dialogue ne consiste pas à former un nouveau Cabinet mais à se mettre d'accord sur la forme du cabinet, mettant l'accent sur les prérogatives en ce sens du président de la République et du Premier ministre désigné, lesquels assument la responsabilité du choix des ministres et de leurs portefeuilles.

Après six mois de discussion, le problème persiste dans la forme du gouvernement. Il a signalé qu'il a ajouté à sa proposition des points qui, selon lui, sont "des faits", à savoir le dossier de la Résistance, afin de répondre aux préoccupations du camp adverse.

En ce qui concerne l'élection présidentielle, le chef du Législatif a expliqué qu'il "entamera son travail le 25 mars, et ce deux mois avant l'échéance présidentielle. Dix jours avant la fin du délai, le Parlement devrait se réunir sans être convoqué. Le vide n'aura lieu que si une partie décide de renoncer à son patriotisme". M. Berry a noté que "le quorum nécessitait seulement les deux tiers des députés" et a précisé que "la diversité et la répartition confessionnelle du Liban requièrent un chef de l'Etat consensuel, toutefois, cela s'avère impossible actuellement".

Il a exprimé son inquiétude quant aux problèmes sécuritaires relatifs aux interventions étrangères sur le territoire libanais, estimant que "le dénouement serait à travers une solution politique en Syrie. Cela n'aura pas lieu dans le futur proche". Il a enfin critiqué "le Courant du futur, qui rejette la tenue de la séance du Conseil des ministres".

Berry n’est pas chaud pour la prorogation du mandat de Michel Sleiman

Par ailleurs, Berry a assuré devant un certain nombre d’ambassadeurs et de diplomates qu’il a reçus la semaine dernière, que dès le début du délai constitutionnel pour l’élection d’un successeur au président Michel Sleiman, le 25 mars (c’est-à-dire deux mois avant la fin du mandat), il exercera pleinement ses prérogatives et convoquera la Chambre à une séance électorale. S’il y a défaut de quorum, il répétera la convocation jusqu’à ce que la séance puisse se tenir, comme il l’a fait en 2007 et 2008, après la fin du mandat de l’ancien président Emile Lahoud.

M. Berry a précisé que la Constitution limite au président du Parlement le droit de convoquer successivement le Parlement, et ce jusqu’au dixième jour précédent la fin du mandat. A ce moment, le Parlement devient en état de réunion permanente et se transforme en collège électoral. Ceci dit, certaines jurisprudences permettent à la Chambre de légiférer pendant cette période, si l’objectif est de faciliter l’élection d’un président de la République.

M. Berry a réaffirmé devant les ambassadeurs qu’il est favorable à l’organisation de l’élection présidentielle et qu’il n’est pas chaud pour la prorogation du mandat actuel.  

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