25-11-2024 10:28 PM Jerusalem Timing

Présidentielle libanaise: quatre scénarios pour Amal et le Hezbollah

Présidentielle libanaise: quatre scénarios pour Amal et le Hezbollah

La répétition de l’expérience du président neutre suscite des craintes.

Présidentielle libanaise: quatre scénarios pour Amal et le HezbollahLe mouvement Amal et le Hezbollah abordent la question de l’élection présidentielle en partant du principe qu’avec leurs alliés ils ne sont pas en position de faiblesse ou isolés, comme par le passé. Leurs calculs et leur discours sont donc différents et les milieux de ces deux formations envisagent quatre scénarios pour l’échéance présidentielle:

Premièrement: L’élection d’un nouveau président. Cette possibilité semble la plus faible si les circonstances restent inchangées d’ici là. Mais malgré cela, ils disposent d’une liste de candidats qui comporte, forcément, le général Michel Aoun et le député Sleiman Frangié, mais aussi le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé.

Deuxièmement: La prorogation du mandat du président Michel Sleiman. Les milieux des deux partis ne souhaitent pas se prononcer à l’heure actuelle sur cette question. Cependant, il est clair que les prises de position du président, ces deux dernières années, poussent Amal et el Hezbollah à ne pas donner leur avis à ce sujet.

Troisièmement: Le vide présidentiel est une éventualité qui existe réellement. Toutefois, Amal et le Hezbollah ne font pas preuve de panique à son égard. Il n’y a aucune crainte de voir un nouveau gouvernement mis en place prochainement tant que le camp adverse réagit négativement à la formule 9-9-6 et n’a pas les moyens de former un gouvernement de fait accompli ou neutre.

Quatrièmement: Un compromis local, régional et international de dernière minute, qui paverait la voie à la venue d’un président consensuel, semblable à l’entente qui a abouti à l’élection de Michel Sleiman.

Il va de soi qu’Amal et le Hezbollah n’excluent pas un tel scénario, bien qu’il semble peu probable en ce moment. Selon le quotidien Koweitien, AlAnbaa, les deux partis estiment qu’ils sont sortis perdant de l’accord de Doha, bien qu’ils avaient pris le dessus sur le terrain. Par conséquent, la répétition de l’expérience du président neutre suscite chez eux des craintes.

Al Anbaa + Mediarama