27-11-2024 11:38 AM Jerusalem Timing

"Israël" se prépare pour de grandes manœuvres aériennes

La manœuvre, dénommée Blue Flag (Drapeau bleu) sur le modèle de celle de la U.S. Air Force, se déroulera dans deux semaines dans le désert du Néguev.

"Israël" se prépare à lancer la plus grande manœuvre aérienne dans son histoire, dans les deux semaines , avec la participation des Etats- Unis, l'Italie et la Grèce.

A vrai dire, il s'agit de manoeuvres conjointes avec certains  membres de l'OTAN  même si l'entité sioniste  ne fait pas partie de l’Alliance atlantique . Cependant,  les membres de l’Otan organisent des manoeuvres conjointes avec l'entité sioniste pour expérimenter leur inter-opérabilité. De facto, l'entité sioniste  bénéficie donc du soutien de l’Alliance mais pas de sa garantie d’intervention en vertu de l’article 5 du Traité. C’est à vrai dire sans importance, puisque les Etats-Unis sont en mesure d’imposer une mobilisation générale.

La manœuvre, dénommée Blue Flag (Drapeau bleu) sur le modèle de celle de la U.S. Air Force, se déroulera dans deux semaines dans le désert du Néguev.

Dans l’ensemble, participeront à Blue Flag plus de 100 avions et 1 000 militaires. Ce sera une manœuvre à feu, avec emploi de bombes et missiles à guidage de précision. Le scénario simulera une attaque en profondeur dans un territoire ennemi doté de fortes défenses aériennes (comme par exemple l’Iran) : après les avoir neutralisées, les chasseurs-bombardiers frapperont les objectifs terrestres représentés par des cibles disséminées dans le désert. Dans les duels aériens, l’aviation ennemie sera personnifiée par l’ Aggressor squadron des forces aériennes israéliennes, dont les pilotes sont entraînés à simuler diverses tactiques de combat, « en particulier celles des forces aériennes arabes ».

L'entité sioniste attribue une grande importance à Blue Flag.

"Les forces aériennes israéliennes, a déclaré le général Amikam Norkin, sont en train d’expérimenter de nouvelles procédures « pour abréger la durée des guerres futures » en potentialisant sa propre capacité destructive : cela permettra d’ « accroître de dix fois le nombre d’objectifs qui sont individualisés et détruits ».

C’est maintenant le moment d’expérimenter cette capacité dans un exercice conjoint avec des forces aériennes avancées, comme celles étasuniennes et italiennes. Pour preuve des capacités atteintes, le général Norkin a souligné, dans une entrevue à Defense News (21 octobre), que "pendant les 8 jours de l’opération Pilier de défense effectuée à Gaza en novembre 2012, l’aviation israélienne a attaqué 1 500 objectifs, le double de ceux attaqués pendant les 34 jours de la guerre au Liban en 2006. Les pilotes italiens aussi pourront donc apprendre beaucoup en participant à la manœuvre de guerre aérienne en Israël".

La Blue Flag sert en même temps à intégrer les forces aériennes israéliennes dans celles de l’Otan. Jusqu’à présent elles avaient effectué des manœuvres conjointes seulement avec les pays individuels de l’Alliance, comme celle de Decimomannu avec l’aéronautique italienne. De sorte que l'entité sioniste , même s’elle n’est pas officiellement membre de l’Otan, se trouve opérationnellement faire partie de sa stratégie et de ses opérations militaires.

 Ceci entre dans le « Programme de coopération individuelle » avec l'entité sioniste , ratifié par l’Otan le 2 décembre 2008, environ trois semaines avant l’opération israélienne « Plomb durci » contre Gaza. Il comprend une vaste gamme de secteurs dans lesquels « Otan et Israël coopèrent pleinement » : échange d’informations entre les services de renseignement ; connexion d’"Israël" au système électronique de l’Otan ; coopération dans le secteur des armements ; augmentation des manœuvres militaires conjointes ; élargissement de la coopération contre la prolifération nucléaire (en ignorant qu’"Israël", unique puissance nucléaire de la région, refuse de signer le Traité de non-prolifération et a rejeté la proposition de l’Onu d’une conférence pour la dénucléarisation du Proche-Orient).