27-11-2024 05:47 AM Jerusalem Timing

Armes chimiques en Syrie: Moscou juge le scepticisme des USA "sans fondement"

Armes chimiques en Syrie: Moscou juge le scepticisme des USA

La Syrie a transmis à l’OIAC un document de 700 pages dans lequel le gouvernement syrien s’engage à la destruction intégrale du stock de 1.000 tonnes d’agents chimiques et de 290 tonnes d’armes chimiques du pays.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre LoukachevitchLa Russie a jugé vendredi "sans fondement" le scepticisme exprimé par les Etats-Unis après les déclarations du régime syrien sur son arsenal chimique confié à la communauté internationale pour être détruit.

L'ambassadeur américain à l'ONU, Mme Samantha Power, a fait part plus tôt dans la semaine de son "scepticisme", soulignant que les Etats-Unis continuaient de vérifier l'exactitude de l'inventaire des armes chimiques transmis par la Syrie à la communauté internationale.

Mme Power avait évoqué "des années de mensonges" avec le pouvoir syrien dans d'autres contextes, et "beaucoup de promesses non tenues".

"Ces accusations sans fondement à l'égard de Damas, qui dissimulerait des informations sur les stocks d'armes chimiques, peuvent être interprétées comme un manque de respect pour le travail effectué en Syrie par deux organisations compétentes: l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)", a déclaré le .

La Syrie a transmis à l'OIAC un document de 700 pages dans lequel le gouvernement syrien s'engage à la destruction intégrale du stock de 1.000 tonnes d'agents chimiques et de 290 tonnes d'armes chimiques du pays.

Fin octobre, toutes les armes chimiques syriennes ont été placées sous scellés et les sites de production ont été déclarés inutilisables par l'OIAC.

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté en septembre une résolution ordonnant la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014. Ce texte avait été adopté dans la foulée d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, qui avait écarté in extremis la menace d'une frappe américaine, brandie après une attaque chimique présumée près de Damas.