Le Saoudien Majed Majed a également menacé le Hezbollah.
Des sources islamiques affirment que des médiateurs ont réussi à instaurer une trêve provisoire entre le Front al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ce qui a permis d’atténuer les polémiques médiatiques entre les deux parties. Des représentants des deux organisations ont tenu des réunions en présence d’intermédiaires au Liban, selon les mêmes sources.
Par ailleurs, les forums jihadistes ont diffusé un enregistrement sonore de l’émir des «Brigades Abdallah Azzam au Levant», le Saoudien Majed Majed, dans lequel il évoque les conflits entre les groupes islamistes en Syrie, les appelant à faire prévaloir «l’appartenance à la Oumma islamique aux affiliations au groupe, car les divisions ne profitent qu’aux ennemis de l’islam».
Majed a consacré le reste de son message au Liban, affirmant qu’il avait présenté «tous les arguments et malgré cela, le Hezbollah ne s’est pas retiré du territoire syrien». «Le Hezbollah iranien et ses intérêts au Liban sont devenus des cibles légitimes pour nous et pour les révolutionnaires», a-t-il dit, précisant que «les roquettes qui ont touché vos régions dans la Bekaa, le Hermel et la banlieue sud ne sont que des escarmouches».
L’émir des Brigades Azzam a demandé aux hommes politiques libanais d’intervenir pour retirer les combattants du Hezbollah de Syrie «afin d’éviter la guerre au Liban».
Dans un message adressé aux chrétiens, Majed Majed déclare: «Aux groupes chrétiens qui se tiennent aux côtés du Hezbollah, nous leur conseillons de s’en éloigner pour éviter l’effusion du sang chrétien». Il a par ailleurs nommément accusé le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, «de faire la guerre nuit et jour aux sunnites au Liban en les tuant, les pourchassant et les arrêtant». Il a terminé son enregistrement par un appel aux sunnites libanais, leur demandant de quitter les rangs de l’armée libanaise «dont le commandement est un agent de l’Iran».
Al Akhbar + Mediarama