"C’est l’opération-martyre d’Ahmed Kassir en 1982 qui a établi les bases de la victoire en l’an 2000"
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que "c'est l'opération martyre menée par le martyr Ahmad Kassir à Tyr en Novembre 1982 qui a mené la Résistance à la victoire et conduit l'entité sioniste à la défaite imminente".
S'exprimant lors la septième céremonie du deuil d'Ashoura, son éminence a déclaré: " nous considérons l’opération-martyre d’Ahmed Kassir comme étant l'opération qui a établi les bases de toutes les opérations-martyres futures et celles de la victoire, qui a eu lieu en particulier en l'an 2000".
Et d'ajouter: «notre but est le monde de l'Au-delà».
Sayyed Nasrallah a rappelé que" le martyr était entré au siège du gouverneur militaire israélien à Tyr à bord d'une voiture piégée, provoquant la destruction du batiment et la mort de 120 officiers et soldats israéliens".
«Le 11.11.1982 , après l'invasion du Liban par Israël ,le martyr Ahmad Kassir a effectué une opération exceptionnelle quand il a conduit sa voiture bourrée d'explosifs vers le siège des soldats de l'armée d'occupation israélienne. Il s'agissait de la plus importante défaite jamais subie par l'armée israélienne en une seule opération depuis la création de l'entité sioniste"a-t-il souligné.
Et d'ajouter :" après l'opération-martyre d'Ahmed Kassir, d'autres martyrs du Hezbollah, du mouvement Amal et des autres factions de la résistance ont effectué des opérations militaires similaires et grace à ces martyrs, on a réussi à infliger de lourdes pertes à l'ennemi israélien», soulignant «que ces sacrifices n'ont cessé de se développer pour finalement apporter la victoire, la fierté et la dignité".
Pour sa part, le vice-Secrétaire générale de Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré que «la conjoncture régionale actuelle ne peut être plus claire. Il n'est plus possible d'exclure la Syrie résistante».
Selon lui, il est faux de lier le destin du Liban aux développements dans la région, car il en découlera une attente longue et inutile".
Il a ajouté: «nous invitons le bloc du 14 Mars au dialogue et à la concertation pour parvenir à un résultat et déclencher le processus du progrés».
Même approche de la part de Mohammad Fneich, le ministre sortant et membre du bloc parlementaire du Hezbollah "Fidélité à la Résistance". Il a affirmé que "le Hezbollah plaide pour le dialogue avec toutes les parties et respecte leur droit à la différence".
S'exprimant lors d'une cérémonie de Achoura, il a exhorté les différents protagonistes libanais à "ne pas parier sur des changements régionaux pour ne pas aggraver la souffrance des Libanais".
Quant au chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, il a souligné que "la formation du prochain gouvernement ne peut se faire sans une représentation de la résistance".
Et de poursuivre:"Qui vous accordera la confiance envers toute décision politique si la résistance n'est pas représentée? Le peuple de ce pays est un peuple résistant," a laissé savoir Raad, lors d'une allocution prononcée ce samedi durant une cérémonie religieuse à Adloun.
Et de préciser: "le contenu, l'essence et la réalité du Liban actuel et du Liban de l'avenir c'est la résistance, sans laquelle notre pays deviendra une partie intégrante des Etats européens ou américains, ou même une province des régimes arabes qui ont signé et promu des traités humiliants avec l'ennemi sioniste."
Le député a signalé que" le ton adopté récemment par le Hezbollah ne vise pas à intimider le camp adverse mais plutôt à apaiser la scène intérieure en appelant au partenariat et à la représentativité de toutes les parties au sein du prochain gouvernement".
Il a, finalement, indiqué que la résistance ne demeurera pas les bras croisés à l'égard de l'espionnage israélien.
"Nous sommes prêts à agir; nous attendons voir comment l'Etat va se charger de cette affaire, mais, jusqu'à l'heure, l'Etat n'a fait que déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité," a-t-il conclu.
Selon un autre député, Ali Fayyad, ,"la Résistance l'a emporté face aux intérêts personnels et aux alliances avec l'extérieur qui ont affaibli l'Etat".
Il a affirmé que "la Résistance a été attaquée parce qu'elle a dénoncé les choix politiques et les mauvaises décisions que certains avaient pris à l'encontre du pays".
" Ceux qui attaquent la Résistance ne cherchent qu'à défendre leurs propres intérêts et alliances et non ceux du Liban ou du monde arabe ", a-t-il précisé, signalant " que c'est le souci de la Résistance envers l'avenir du Liban qui est à l'origine du ton élevé adopté dans les discours".
Fayad a expliqué que "le 14 Mars refuse les changements émergents dans la région vu qu'il est prisonnier de ses propres intérêts".
POur sa part, le député Hassan Fadlallah a déclaré à Bint Jbeil: «Nous, en tant qu'équipe, nous avons fait des concessions politiques pour le bien du Liban. Parmi nos dernières concessions , celle d'avoir accepté de nommer un chef du gouvernement de l'équipe 14-Mars".
Enfin, le député Nawaf Moussawi, membre du bloc de la Fidélité à la Résistance, a affirmé que "la participation du Hezbollah au prochain gouvernement est incontournable.
" La Résistance est une principale composante du pacte national" a-t-il ajouté.
S'exprimant lors d'une cérémonie organisée à Nakoura, à l'occasion de la journée du martyr du Hezbollah, le député Moussawi a appelé à l'arrêt des campagnes de diffamation contre le Hezbollah. Il a demandé l'adoption du dialogue comme seule issue à la crise politique, économique et sociale au Liban.