Le Président américain, Barack Obama, et le Premier ministre britannique, David Cameron, ont discuté, par téléphone, mardi, des négociations sur le programme nucléaire iranien et de la conférence de paix sur la Syrie.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry estime que le Congrès ferait une "erreur" en infligeant de nouvelles sanctions à l'Iran en pleines négociations sur son programme nucléaire, a annoncé mardi Jennifer Psaki, porte-parole de la diplomatie américaine.
"Nous avons décrété des sanctions pour faire pression sur l'Iran (…). Nous ne savons pas si cela aboutira, mais il importe de donner une chance à la diplomatie", a déclaré M.Psaki.
Selon elle, M.Kerry sera entendu mercredi par la commission bancaire du Sénat sur cette question.
"Il souhaite que les parlementaires observent une +pause+ dans l'alourdissement des sanctions pour permettre la poursuite des négociations", a indiqué la diplomate.
L'Iran est sous le coup de diverses sanctions des Nations unies, des Etats-Unis et de l'Union européenne en raison de son programme nucléaire, sanctions qui étranglent son économie et ses finances. Mardi, le président américain Barack Obama a prolongé d'un an le régime de sanctions appliqué à l'Iran malgré le début des négociations avec Téhéran.
De leur coté, le Président américain, Barack Obama, et le Premier ministre britannique, David Cameron, ont discuté, par téléphone, mardi, des négociations sur le programme nucléaire iranien et de la conférence de paix sur la Syrie.
L'Iran a tenu, la semaine dernière, des négociations intensives avec la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie, plus l'Allemagne, cependant, aucun accord provisoire n'a été conclu. Les deux parties ont convenu de tenir une nouvelle réunion, le 20 novembre. Aux Etats-Unis, le porte-parole de la Maison Blanche a qualifié d’erronées, les nouvelles diffusées sur les détails des négociations Iran/E3+3, rappelant que, compte tenu de la sensibilité des pourparlers, les parties négociatrices ont convenu de ne rien dire sur l’affaire. «John Kerry doit rencontrer, mercredi, les sénateurs et les mettre au courant du processus des négociations. Nous sommes en train de procéder à des consultations, pour reporter l’adoption de nouvelles sanctions»,a souligné Jay Carney.