Des sources diplomatiques à Beyrouth tirent à boulets rouges sur le président français François Hollande..
Des sources diplomatiques à Beyrouth tirent à boulets rouges sur le président français François Hollande, qui a déjà touché, notamment sur le plan économique, le prix de ses propos au sujet du maintien des sanctions contre l’Iran. La France n’a pas le droit de parler de l’arme nucléaire, alors qu’elle avait aidé, dès 1952, l’entité israélienne à créer et développer son arsenal nucléaire.
Abordant le dossier syrien, les mêmes sources estiment que Paris a constaté qu’il a perdu la bataille en Syrie sur les plans économique, financier et pétrolier, ce qui explique les pressions qu’il exerce sur la Maison blanche pour compenser en Libye ce que la France a perdu en Syrie.
Evidemment, l'entité sioniste sera à l’aise en jouant le rôle de l’agneau dans la relation avec Hollande. Mais en même temps -les Israéliens eux-mêmes l’affirment-, Tel Aviv défendra ses intérêts et s’emploiera à renforcer ses relations avec Washington.
Ces sources estiment même qu’"Israë"l est en train de s’amuser avec le président français en attendant d’obtenir les garanties que lui présenteront les Etats-Unis en contrepartie de l’accord sur le nucléaire iranien.
Sans doute, les Français interrogeront bientôt Hollande sur ce qu’il est en train de faire pour la sécurité et la paix mondiales, compte tenu des prises de position qui appellent, en filigrane, à la guerre, et de la coordination avec les capitales qui tuent les enfants et les innocents.
La société civile à Paris interrogera très prochainement le chef de l’Etat sur sa politique étrangère, qui a fait perdre à la France nombre de ses privilèges financiers et économiques et en a fait un Etat qui soutient le terrorisme en Syrie.