Il s’agit d’un Palestinien, partisan du cheikh extrémiste Ahmad al-Assir.
Les autorités libanaises ont identifié le second kamikaze qui s’est fait exploser près de l'ambassade d'Iran à Beyrouth mardi dernier.
Il s'agit d'un Palestinien qui vivait dans le sud du Liban, partisan d'Ahmed al Assir, un cheikh extrémiste soutenu par les pays du Golfe.
L’armée libanaise a confirmé dans un communiqué qu’à la suite de tests ADN, un Palestinien résidant au Liban, Adnane Moussa al-Mohammad, était considéré comme le deuxième kamikaze.
A Beissariyé, à 10 km de Saïda, le choc était visible chez la famille du deuxième kamikaze.
« Je n’arrive pas à croire que mon fils ait commis ce crime effroyable», affirme la mère, en tremblant.
«Les gens du village ont alerté le père que son fils participait à des rassemblements du cheikh Assir à Saïda», raconte l’oncle. «Il a tenté à plusieurs reprises de l’en dissuader, mais son fils a refusé et il a quitté la maison... depuis des mois, on ne savait rien de lui, jusqu’à ce que son nom soit mentionné dans l’attentat».
Rappelons que l’armée libanaise a également annoncé que le premier Kamikaze s’appelle Mouïn Abou al-Dahr, un Libanais de 21 ans originaire de Saïda. Ce dernier était également un des adeptes de l’extrémiste Ahmad al-Assir.
Le double attentat de mardi, a fait 25 martyrs et plus de cent blessés.