Le plus dur commence, prévient pour sa part Kerry.
Le président russe, Vladimir Poutine, a estimé dimanche que l'accord international signé à Genève sur le nucléaire iranien était une "percée", mais seulement un "premier pas" sur un chemin long et difficile.
"Je souligne qu'une percée a été réalisée, mais seulement un premier pas sur un chemin long et difficile", a déclaré M. Poutine dans un communiqué du Kremlin.
"En coopération avec nos partenaires, nous sommes prêts à continuer de rechercher avec patience une solution mutuellement acceptable garantissant le droit inaliénable de l'Iran de développer un programme nucléaire pacifique sous le contrôle de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), et la sécurité de tous les pays du Moyen-Orient, y compris Israël", a-t-il ajouté.
"Les pourparlers sur la régularisation de la situation autour du programme nucléaire iranien ont permis de se rapprocher du dénouement d'un des problèmes les plus difficiles de la politique mondiale", a encore dit M. Poutine.
Le plus dur commence, prévient Kerry
Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a prévenu dimanche que le plus dur était à venir pour aboutir à un accord complet avec l'Iran sur son programme nucléaire.
"Maintenant, la partie vraiment difficile commence", a déclaré M. Kerry aux côtés de son homologue britannique William Hague, à la résidence de l'ambassadeur américain à Londres.
"Il s'agit d'un effort pour obtenir un accord complet qui demandera d'énormes engagements en termes de vérification, de transparence et de responsabilité. Nous le savons", a mis en garde le chef de la diplomatie américaine, tout juste arrivé de Genève.
Après d'âpres négociations, le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU -- Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne -- plus l'Allemagne) et l'Iran ont annoncé dans la nuit de samedi à dimanche être parvenus à un accord au terme duquel la république islamique prouvera que son programme nucléaire est pacifique en échange d'un allègement des sanctions économiques, ouvrant une nouvelle période de pourparlers sur le fond pendant six mois.