C’est le chef du PSP Walid Joumblatt qui le dit.
Le député Walid Joumblatt, chef du PSP, s'est opposé , ce lundi, dans l'organe de son parti , le journal hebdomadaire d'Al-Anbaa, au fait de trouver un lien entre le double attentat contre l'ambassade d'Iran à Beyrouth et l'implication du Hezbollah en Syrie.
Il a ajouté: «Quant à ceux qui insistent sur le lien entre l'attentat de l'ambassade d'Iran et l'intervention du Hezbollah en Syrie, ils se trompent; la preuve en est que tout contrôle sur les groupes dits takfiris est inexistant, et je rappele que ceux qui ont inventé la pensée takfirie se sont retournés contre elle, donc évitons de glisser sur cette question sensible ".
Il a souligné qu' "au-dessus de toutes les sensibilités et les comptes à rendre, il est nécessaire d'élever la coordination entre les services de sécurité au plus haut niveau, en particulier à la lumière de signes qui indiquent l'arrivée d'alqaida au Liban, avec dans le fond une détérioration sans précédent du role des institutions étatiques , sans compter une fracture politique et l'incapacité de former un gouvernement depuis plusieurs mois, ce qui risque de perdre le contrôle des choses et aggraver la situation ".
Le chef du PSP a mis l'accent sur "les dernières déclarations du président de la République, Michel Sleiman, portant sur l'exclusion de certaines parties libanaises de la logique de l'Etat et leur implication dans un conflit armé dans un pays frère. Ces déclarations se concilient avec l'initiative du président de la Chambre, Nabih Berri et avec notre position essentielle relative à la Résistance".
Sur le plan régional, il a estimé que "l'accord entre les pays du Groupe 5+1 et l'Iran puisse aboutir à un dialogue arabo-iranien dans le but de sortir du cycle infernal de la violence à caractère confessionnel".
"Nous souhaitons que cet accord puisse éloigner le spectre de la guerre et mettre un terme aux aventures israéliennes et à l'armement dans la région", a-t-il clamé.
M. Joumblatt a assuré qu'il est inévitable de parvenir à une option politique en Syrie sans oublier de demander des comptes aux assassins du peuple syrien.