Joumblatt a entamé une sérieuse ouverture en direction des alliés de la Syrie au Liban.

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a entamé une sérieuse ouverture en direction des alliés de la Syrie au Liban, conformément à son nouveau repositionnement qui commence à prendre forme petit à petit.

Dans ce contexte, M. Joumblatt a haussé le plafond de la coordination avec les forces du 8-Mars, passant des rencontres entre des responsables locaux à des réunions politiques.

La dernière en date est celle qui a eu lieu entre le chef du Parti syrien national social (PSNS), le député Assaad Hardane, qui a reçu une délégation du PSP conduite par le ministre des Déplacés, Alaeddine Terro, à l’occasion de l’anniversaire de la fondation du PSNS. Les sources des deux partis ont qualifié la rencontre de «positive», précisant que la discussion a porté sur les développements dans la région.

Le PSP et le PSNS ont mis l’accent sur «la nécessité pour toutes les forces politiques de créer un climat propice au dialogue».

Il s’agit de la première rencontre à ce niveau en deux ans entre le PSP et le PSNS. Toutefois, les réunions entre les responsables locaux des deux partis se sont multipliées ces derniers temps, notamment à Aley.

Le climat positif entre Joumblatt et ses alliés ne reflète pas nécessairement une ambiance similaire entre le chef du PSP et Damas. Les visiteurs du président Bachar al-Assad ont rapporté que le chef de l’Etat syrien, Bachar al-Assad, a déclaré en réponse à une question que «les portes du palais des Mouhajirine ne seront pas ouvertes à ceux qui ont participé à l’effusion du sang syrien». «Si certains veulent revenir sur leurs erreurs, ils peuvent visiter Damas, sans plus ni moins. (Joumblatt) ne pourra plus entrer au palais des Mouhajirine. Son fils Taymour peut-être», a conclu le président Assad.

Al Akhbar + Mediarama