Le T-50 conjugue les caractéristiques d’un avion de frappe et d’un chasseur classique.
L'armée russe recevra une dizaine de missiles sol-air S-500 d'ici 2020, a annoncé vendredi à Moscou le commandant adjoint des Troupes russes de défense aérospatiale Kirill Makarov.
"Les travaux de conception de ce système sont en cours. Nous espérons que ce missile sera mis en dotation d'ici deux ans et comptons recevoir près de dix systèmes S-500 d'ici 2020", a indiqué le général Makarov à la chaîne de télévision Rossia 24.
Les missiles sol-air de nouvelle génération à longue portée S-500 seront en mesure de détruire 10 cibles aérodynamiques simultanément (avions, hélicoptères, autres cibles aériennes) volant à une vitesse de 7 km/sec à 200 km d'altitude, ainsi que les ogives de missiles de croisière hypersoniques.
Par ailleurs,le président du Consortium aéronautique unifié russe (OAK) Mikhaïl Pogossian, a estimé que la première étape des essais du chasseur russe de cinquième génération T-50 (projet PAK-FA) devrait prendre fin en 2015.
"Cette année, nous achevons les essais préliminaires du PAK-FA. L'année prochaine, le chasseur sera présenté au commandant en chef de l'Armée de l'air pour le début des tests d'Etat", a rapporté le responsable lors d'une réunion avec le président russe Vladimir Poutine, ajoutant que le chasseur devrait commencer à équiper l'armée dès 2017.
Le T-50 est doté d'un radar unique à balayage électronique actif et possède une faible signature radar et thermique, une vitesse de croisière supersonique et un niveau élevé d'intégration des systèmes de commande. Le T-50 conjugue les caractéristiques d'un avion de frappe et d'un chasseur classique. Le premier décollage du chasseur T-50 remonte au 29 janvier 2010.
L'avion a été présenté pour la première fois au public le 17 août 2011, lors du Salon aérospatial MAKS-2011 à Joukovski, dans la région de Moscou.
Aussi, la Russie terminera les travaux de construction de radars d'alerte précoce à Barnaoul (Altaï) et à Enisseïsk (territoire de Krasnoïarsk) en 2017, a annoncé jeudi à Moscou le commandant des Troupes de défense aérospatiale russes Alexandre Golovko.
"L'achèvement des travaux de montage et les résultats positifs des essais permettront de terminer la mise en place de ces radars préfabriqués d'ici 2017", a indiqué le général Golovko.
La Russie a lancé les chantiers des radars "Voronej" à Barnaoul et à Enisseïsk en 2013 et se prépare à entamer la construction d'un radar du même type dans la région d'Orenbourg.
Le général Golovko a annoncé en septembre dernier que des radars de ce type sont aussi en chantier à Kaliningrad et à Irkoutsk. Ils seront mis en service opérationnel en 2014.
Le radar de type Voronej, qui utilise entre autres les ondes décimétriques, surpasse largement ses prédécesseurs, les stations "Dniepr" et "Darial" créées à l'époque soviétique, et ses performances peuvent encore être améliorées. Il a une portée de 6.000 kilomètres et peut détecter une attaque contre les postes de commandement et les sites civils importants.
La Russie compte quatre radars préfabriqués de type "Voronej". Deux radars Voronej-DM (ondes décimétriques) sont situés à Pionerski, dans la région de Kaliningrad, et à Armavir, dans le territoire de Krasnodar (sud). Deux radars Voronej-M (ondes métriques) sont déployés près de Saint-Pétersbourg et à Oussolie-Sibirskoïe, dans la région d'Irkoutsk (Sibérie orientale).
Le ministère russe de la Défense envisage de remplacer d'ici 2020 tous les radars datant de l'époque soviétique par ces nouvelles stations.