Il s’agit d’une première étape de la feuille de route établie par l’armée pour une "transition démocratique".
La commission constituante a approuvé dimanche soir le projet de Constitution égyptienne devant être soumis à référendum, première étape de la feuille de route établie par l'armée pour une "transition démocratique" après la destitution du président Mohamed Morsi.
"Nous avons approuvé le projet" de Constitution, a annoncé à la télévision Amr Moussa, le président de la commission constituante, composée de 50 membres.
"Le projet sera remis mardi au (président par intérim) Adly Mansour", a-t-il dit, en lançant: "Longue vie à l'Egypte!"
La nouvelle loi fondamentale maintient de larges prérogatives à l'armée, comme la possibilité de juger dans certains cas des civils, au grand dam des défenseurs des droits de l'Homme.
Selon la feuille de route, un référendum sur la Constitution doit se tenir avant la fin de l'année, mais des responsables ont indiqué récemment qu'il était plus probable que le scrutin se tienne en janvier.
Plus tôt dimanche, la commission constituante avait rejeté un article du projet de Constitution fixant le calendrier pour les élections parlementaires et présidentielle.
L'article reformulé stipule que les procédures pour la "première élection doivent commencer au moins 30 jours après l'adoption de la Constitution et au plus tard 90 jours après". "Les procédures pour l'autre élection doivent commencer dans les six mois suivant le référendum", ajoute le texte, sans préciser quel sera le premier scrutin.
Abdel Gilil Mustafa, un membre de la commission, a affirmé à la télévision que "le président déciderait quelle élection se tiendra en premier".