Les douzes religieuses qui ont été enlevées se truvent dans la ville rebelle Yabroud
Des sources informées ont indiqué pour le journal libanais Al Joumhouria proche du 14-Mars que les agressions contre Maaloula se produisent non parce c’est une ville syrienne mais parce qu’elle est chrétienne, sachant que des contacts ont eu lieu pour tenter de la mettre à l’abri des attaques.
Mais il semble que les extrémistes ne reconnaissent pas le concept de neutralité et ont recommencé leurs agressions, ce qui prouve que ce n’est pas l’Armée syrienne libre mais les groupes takfiristes qui contrôlent le terrain.
Le vicaire-patriarcal, Mgr Samir Mazloum, a indiqué que le patriarcat maronite suit de près avec le patriarcat grec-orthodoxe l’enlèvement par les rebelles des douze religieuses de Maaloula, précisant toutefois que le règlement de cette affaire est entre les mains des parties syriennes qui tentent de prendre le pays en otage. Le prélat a refusé que Maaloula devienne une carte de négociations utilisée par le régime ou les rebelles.
Le métropolite syriaque-orthodoxe de Beyrouth, Daniel Kouriyé, a affirmé que «Maaloula est la cible des pires actes de vandalisme et de destruction de la part d’un groupe de personnes reniées par toutes les religions.»
«Maaloula est notre passé, notre présent et notre futur. Nous autres, Syriaques, avons nos esprits enracinés là-bas, car le syriaque et l’araméen sont les racines du christianisme», a-il dit.
Les 12 religieuses à Yabroud
Par ailleurs, et selon le site en ligne du périodique catholique la Croix, le pape François a lancé ce mercredi 4 décembre un appel pour les douze sœurs grecques-orthodoxes du monastère Mar Takla, de Maaloula, enlevées depuis la semaine passée par des miliciens syriens et pour «toutes les personnes enlevées en raison du conflit» dans ce pays.
« Nous prions pour ces sœurs et pour toutes les personnes enlevées en raison du conflit. Continuons à prier et à opérer ensemble pour la paix », a-t-il lancé devant 30 000 personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre.
Le site indique que les moniales, qui s’occupaient d’orphelins, ont été contraintes de quitter leur couvent par un groupe armé, qui les a emmenées vers Yabroud, Ĺ une vingtaine de Km au nord de Maaloula. Interrogée au téléphone, la mère supérieure d’un couvent situé à Sadnaya (sud), Sivronia Nabhane, a assuré avoir pu parler avec la supérieure de Maaloula, Pelagia Sayyaf, lundi soir.
A Sadnaya, des sites syriens ont diffusé les images du pilonnage effectué par les rebelles à proximité du couvent de Chérubins.